La sécurisation de la N90 entre Andenne et Sclayn

• Session : 2024-2025
• Année : 2025
• N° : 603 (2024-2025) 1

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• Question écrite du 17/04/2025

  • de HAZEE Stéphane
  • à DESQUESNES François, Ministre du Territoire, des Infrastructures, de la Mobilité et des Pouvoirs locaux
  La N90 qui relie Namur à Liège traverse la ville d'Andenne et certains de ses quartiers : elle prend le nom de chaussée d'Anton entre Andenne et le village de Sclayn. La portion de cette chaussée est une longue ligne droite qui amène certains conducteurs à dépasser les vitesses autorisées.
  
  Ainsi, un article de L'Avenir de ce week-end fait état de trois accidents sur une distance de 50 mètres en une seule année, sur la chaussée d'Anton, entre le Fond du Chenal et le Recyparc d'Andenne.
  
  D'après l'institut Vias, cité par l'Avenir, sur la N90 qui traverse le territoire de la ville d'Andenne, il y a eu 8 accidents faisant au moins un tué ou un blessé entre 2014 et 2023. En 2023, il y aurait eu 15 accidents.
  
  Visiblement, les aménagements existants ne sont pas suffisants pour ralentir les véhicules sur cette route.
  
  Les riverains qui témoignent dans l'article commencent à se mobiliser pour que de nouveaux aménagements soient réalisés. Sont évoqués par les citoyens : radar-tronçon, chicane, limitation de vitesse, dos-d'âne, feu tricolore.
  
  Quelle est l'appréciation de M. le Ministre sur la dangerosité de cette chaussée ?
  
  Des aménagements peuvent-ils être prévus pour remédier à cette dangerosité ?
  
  Une concertation a-t-elle eu lieu avec les riverains, avec les associations de cyclistes ou de piétons et les autorités communales ?
  
  En matière de sécurité routière et d'encouragement à une mobilité plus durable, les modes doux constituent évidemment un point d'attention prioritaire. Une réflexion particulière est-elle d'ores et déjà prévue à cet égard sur ce tronçon ?

• Réponse du 08/05/2025

  • de DESQUESNES François
  L’administration a été contactée en date du 16 avril 2025 par la commune d’Andenne pour la tenue d’une réunion entre les gestionnaires et la zone de police. Une date n’est pas encore fixée dans la mesure où la commune doit communiquer ses disponibilités au SPW Mobilité et Infrastructures.
  
  La situation de ce tronçon fera l’objet d’une analyse notamment en fonction des informations fournies par la zone de police, dont une analyse de trafic et une description des circonstances exactes des accidents qui se sont produits sur cet axe régional.
  
  J’ai demandé à mon Administration de m’adresser endéans les 2 mois un rapport circonstancié sur ce tronçon, son accidentologie et les réponses, à y apporter.