L'avenir de Makro en Belgique

• Session : 2013-2014
• Année : 2014
• N° : 147 (2013-2014) 1

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• Question écrite du 28/01/2014

  • de CORNET Véronique
  • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles
  
  Un Conseil d’Entreprise extraordinaire de Makro Cash & Carry a eu lieu ce 20 janvier. La direction y a fait part de son intention de réorganiser l’entreprise. Une série de mesures afin de renforcer la puissance commerciale de la firme y ont été annoncées. Bien évidemment aussi dans une logique de mieux gérer les coûts. Makro Cash & Carry en Belgique a ainsi le souhait d’assurer son avenir. La direction souhaite un véritable dialogue avec les syndicats afin d’éviter au maximum les licenciements secs.
  
  Parmi les 3 300 membres du personnel, 370 personnes seraient concernées par ce plan.
  
  Le premier magasin Makro a ouvert en 1960 son premier magasin à Deurne. Actuellement, il y en a 6 en Belgique : Alleur, Deurne, Eke, Lodelinsart, Machelen, Sint-Pieters-Leeuw.
  
  Cette firme s’est basée sur un concept de magasin. Mais la crise, là aussi, a elle aussi eu un impact sur les chiffres de Makro Belgique. Makro souhaite simplifier ses procédures tout en étant davantage orienté vers le client. La direction estime que cela est nécessaire afin de rester concurrentiel.
  
  Ce plan, à en lire les échos dans la presse, est composé de trois grands piliers :
  1/ La structure interne de chaque magasin Makro devrait être adaptée et sur 3 départements : ventes, flux de marchandises et services.
  2/ Plusieurs services généraux, tels que le call center, la comptabilité et l’administration des salaires, pourraient être centralisés.
  3/ Les investissements dans les différentes structures devraient par ailleurs se poursuivre.
  
  Une phase de consultation avec les partenaires sociaux devrait être lancée sous peu.
  
  Une fois de plus, la Région wallonne pourrait être touchée, tant Charleroi que Liège. Monsieur le Ministre en sait-il davantage sur cette restructuration et les emplois qui pourraient être perdus tant à Lodelinsart qu’à Alleur ? Un dialogue est-il entamé avec l’entreprise ? Par ailleurs, Monsieur le Ministre a-t-il l’assurance, que cette phase sera bien la seule ? Que d’autres licenciements ne sont pas prévus par la suite ?

• Réponse du 10/02/2014

  • de MARCOURT Jean-Claude
  
  La direction de Makro Cash & Carry Belgium, filiale du groupe allemand Metro, a rencontré les organisations syndicales de l’entreprise le 20 janvier dernier à l'occasion d'un conseil d'entreprise extraordinaire. Elle y a annoncé son intention de réorganiser l’entreprise, qui compte six magasins dans notre pays.
  
  Le constat que la direction établit est le suivant : le comportement d’achat du consommateur a profondément évolué ces dernières années sans que le concept de Makro n’ait suivi ce changement.
  
  La direction de l’entreprise a prévenu les représentants du personnel que parmi les 3.300 travailleurs que compte celle-ci, 374 travailleurs sont concernés par le plan de restructuration.
  
  Ce plan de restructuration toucherait tous les sites belges et en particulier, 95 emplois sont concernés sur le site d’Alleur et 59 à Lodelinsart (près de Charleroi).
  
  Selon la direction, l'objectif est de renforcer la puissance commerciale de l’entreprise et d'améliorer sa structure de coûts, avec pour objectif final d’assurer un avenir durable à Makro Cash & Carry en Belgique.
  
  La première phase (phase d’information) prévue dans la Loi Renault a été enclenchée et les réunions sont en cours. Dans ce cadre, la direction a annoncé son intention d’éviter tout licenciement sec.
  
  Aucune information n’a été donnée sur une éventuelle seconde phase de licenciement.