La présence de défibrillateurs (DAE) dans les clubs sportifs
Session : 2015-2016
Année : 2015
N° : 57 (2015-2016) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 27/10/2015
de DEVILLERS François
à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région
Une loi de 2011 demande aux clubs sportifs de posséder un défibrillateur (DAE) dans leurs bâtiments. Récemment,j'ai eu l'occasion de rencontrer les dirigeants d'un petit club de balle pelote à Mont-Sainte-Aldegonde. Les responsables du club m'ont fait part de leur inquiétude pour la nouvelle saison.
En effet, l'administration communale leur demande de posséder un défibrillateur dans leurs installations. La seule obligation imposée à l'opérateur est de former clans l'immédiat trois membres dans le club et ensuite dix volontaires
Le club devrait dès lors investir un minimum de 1500 euros pour l'achat du défibrillateur. S'ajouterait à cette somme, le coût de l'installation ainsi que celui de la formation. Si cet investissement n'est pas réalisé, ils ne pourront plus jouer à domicile, ce qui entrainerait la disparition du club. Il est clair qu'un club tel que celui-là participe à la prévention des ruptures socio-économiques, à l'intégration des jeunes et à la communication entre tous les milieux et toutes les cultures.
Il est sans doute vrai que d'autres petits clubs connaissent le même problème. Que compte faire Monsieur le Ministre afin d'aider ces clubs sachant que son ministère est déjà intervenu en offrant des défibrillateurs?
Serait-il possible d'aider à nouveau ces petits clubs en leur octroyant une aide financière pour faciliter l'achat de ce défibrillateur ?
Réponse du 23/11/2015
de COLLIN René
L’aspect préventif de la pratique sportive est important. C’est pourquoi les clubs sportifs ont maintenant l’obligation d’être munis d’un défibrillateur.
Pour aider les clubs à acquérir cet appareil, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Wallonne ont d’ailleurs contribué à l’acquisition de 1900 DEA qui ont été distribués gratuitement à autant de clubs.
En collaboration avec nos partenaires, l’Association des Établissements sportifs (AES) et la Ligue belge francophone de Sauvetage, nous avons choisi d’associer l’octroi d’un DEA à l’obligation du suivi d’une formation de la part d’au moins 10 personnes par club bénéficiaire.
Cette pratique a permis de former près de 15.000 personnes aux gestes qui sauvent.
Je le rappelle, nos clubs sportifs, nos administrations communales, nos Centres Sportifs Locaux peuvent bénéficier d’une intervention à concurrence de 75 % pour l’achat d’un défibrillateur auprès de l’ADEPS via le programme d’achat de matériel sportif. À ce jour, ce ne sont pas moins de 265 appareils qui ont pu être subsidiés.
En outre, côté wallon, le SPW Infrasports intervient au même taux pour l’achat d’un défibrillateur dans le cadre d’un projet de rénovation et/ou construction.
La hauteur de l’investissement n’est en rien comparable à la possibilité de pouvoir sauver une vie !
De plus, je tiens à rappeler que le secteur sportif est l’un des seuls à avoir investi autant d’argent pour protéger le consommateur sportif.