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Les problèmes techniques au Plan incliné de Ronquières

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 454 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 25/01/2019
    • de DESTREBECQ Olivier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Aucun bateau n’a plus franchi le Plan incliné de Ronquières, sur le canal Bruxelles-Charleroi pendant plusieurs jours il y a peu. En cause  : un problème mécanique sur le bac n°2. Ce qui a conduit à l’arrêt immédiat de l'ascenseur à bateau.

    Autre problème  : cet incident est survenu alors que le bac n°1 était déjà à l'arrêt depuis plusieurs mois pour une réfection complète.

    Le trafic a donc été complètement à l'arrêt à cet endroit.

    Les techniciens du Service public de Wallonie (SPW) ont espéré pouvoir réaliser un redémarrage.

    À quoi cette panne était-elle due  ?

    Quel a été le coût de cette panne ?

    Par ailleurs, Monsieur le Ministre pourrait-il faire le point sur la rénovation de l’autre bac ?

    Quand les travaux seront-ils finis  ?

    Enfin, quels sont les investissements et travaux prévus à court terme en la matière  ?
  • Réponse du 15/02/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le plan incliné de Ronquières, qui vient de fêter son cinquantième anniversaire, joue un rôle important dans le transport fluvial que j’entends favoriser pour atteindre les objectifs ambitieux de transfert modal pour les marchandises fixées par la vision FAST 2030, de 14 % de tonnes-kilomètres en 2017 à 18 % en 2030.

    Les problèmes normaux que peuvent rencontrer ce type d’ouvrage après 50 ans renforce la bonne idée que mon prédécesseur, Maxime Prévot, a eu d’inscrire la rénovation de cet ouvrage dans le Plan Infrastructures 2016-2019 et que j’entends poursuivre dans le suivant.  

    Un problème mécanique est survenu sur le bac n° 2 du Plan incliné de Ronquières, ce qui a entraîné un arrêt total du trafic fluvial, à cet endroit, du lundi 14 janvier au mercredi 16 janvier dernier, pour être tout à fait exact.

    Il faut savoir que cet ouvrage, complexe et d’une haute technicité, fait l’objet d’inspections et de contrôles réguliers, à un rythme hebdomadaire, par le biais de prestations externes et interne de l’administration. C’est justement lors de l’une de ces inspections qu’une avarie a été constatée.  Elle consista en la perte d’un galet de roulement au niveau du contrepoids du bac n° 2 entraînant la chute d’un essieu et la détérioration de plus de 50 poulies guide-câble. Dès constatation d’un organe en défaut, il n’y a pas d’autre choix que de planifier un remplacement et de mettre en œuvre celui-ci.

    L’administration a procédé au remplacement des poulies à partir du stock dont elle disposait. La prévoyance et l’anticipation sont de mises avec ce type d’ouvrage. Le coût pour un achat neuf de poulies représente un montant de 70 000 euros.

    Au niveau du bac n° 1, en rive gauche, plusieurs travaux ont été effectués ou sont toujours en cours, nécessitant une mise à l’arrêt complet et programmé de la navigation. La remise en peinture des portiques et du bac n° 1, le remplacement des bacs récolteurs à la tête aval, et la rénovation des groupes d’amarrage sont terminés. Le remplacement des appuis et le renforcement des trémies aériennes, l’entretien mécanique du bac n° 1 et de son contrepoids sont en cours.
    Le planning des travaux en cours indique une fin de ceux-ci pour novembre de cette année.

    Les travaux précités seront réalisés sur l’autre rive, rive droite donc, avec une mise hors service du bac n° 2, pour plusieurs mois. Par ailleurs, deux chantiers avec mise à sec du pont-canal auront lieu en 2019 et 2020 pour pourvoir au remplacement des joints d’étanchéité et de la membrane d’étanchéité, avec interruption totale de la navigation par le site de Ronquières courant 2020.

    D’autres travaux sont encore à prévoir, en faire la liste serait rébarbatif, car ils sont d’une technicité importante.
    Le budget prévu pour ces derniers provient essentiellement du Plan Infrastructures 2016-2019, pour près de 20 millions d’euros, et du prochain Plan Infrastructures 2019-2024, pour plus ou moins le même ordre de grandeur.