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L'adoption d'animaux durant la période des fêtes de fin d'année

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 122 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 26/11/2020
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    À Noël, certains cadeaux ne sont pas des jouets, ils ne s'échangent pas et ne se rangent pas au fond d'une armoire. Par contre, quelques semaines après les fêtes, ils se retrouvent trop souvent dans nos refuges.

    En effet, durant les fêtes de fin d'année, offrir un animal est malheureusement encore une chose courante. Trop de personnes oublient qu'offrir un animal, c'est imposer une responsabilité pendant plusieurs années. En effet, un chien vit en moyenne 15 ans et un chat, 18 ans. Durant ces années, ces animaux demandent des devoirs quotidiens et des dépenses récurrentes (vétérinaire, stérilisation, nourriture, etc.). Adopter un animal doit donc être une décision mûrement réfléchie.

    Même si les mentalités des adoptants commencent à évoluer, les animaux offerts sur un coup de tête et abandonnés quelques mois plus tard sont encore bien trop nombreux.

    Des campagnes de prévention afin d'éviter ce phénomène ont déjà vu le jour précédemment en Wallonie.

    À quelques jours des fêtes de fin d'année, une telle campagne est-elle prévue cette année ?
  • Réponse du 05/02/2021
    • de TELLIER Céline
    Nous pouvons nous réjouir du fait que les mentalités évoluent, et la plupart des adoptants ont à cœur d’assumer leurs responsabilités durant les nombreuses années de vie de leur animal de compagnie, en leur garantissant notamment un espace de vie adapté, des horaires respectant leurs besoins et l’attention qu’ils méritent.

    Malheureusement, même si les sensibilités à l’égard des animaux évoluent, dans certains cas, des personnes peu renseignées et sur base d’un achat non réfléchi décident d’offrir un animal en « cadeau », particulièrement durant les périodes de fête. Je ne peux que regretter ces pratiques. Les animaux ne sont ni des objets, ni des jouets et accueillir un animal dans sa famille implique un engagement personnel qui doit être mûrement réfléchi.

    Par ailleurs, d’un point de vue légal, le don d’un animal à une personne mineure est interdit par le Code wallon du Bien-être animal. Cette mesure n’est pas nouvelle, et était déjà présente dans les dispositions de la loi du 14 août 1986 sur le bien-être et la protection des animaux.

    Finalement, j’ai demandé au Conseil wallon du Bien-être animal de me rendre un avis sur les thématiques prioritaires pour les campagnes de sensibilisation. Les travaux sont en cours, et constitueront une base solide pour la réalisation d’actions d’information et de sensibilisation, dont les implications de l’adoption pourraient faire partie. Ainsi, je suis convaincue que le progrès des pratiques à l’égard des animaux passe par une évolution de la manière dont on les considère.