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La sécurité dans les bus supplémentaires liés à la crise de la Covid-19

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 136 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 01/12/2020
    • de NEMES Samuel
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Depuis une semaine maintenant, des autocaristes sont envoyés en renfort du TEC.

    La Région wallonne a prévu un budget de 10 millions d'euros pour couvrir les frais des autocaristes. Néanmoins, la sécurité sanitaire et physique des usagers et des chauffeurs pose question.

    En effet, les autocars ne disposent souvent pas d'une cabine isolée pour les conducteurs, ce qui les expose directement à un risque plus important de contamination que pour un bus TEC classique. Ensuite, l'absence de machine de validation oblige à procéder à des contrôles en personnes dans ces autocars augmentant les risques d'agressions et les risques sanitaires.

    Quel est le bilan après une semaine de recours aux autocaristes en termes de fréquentation des bus et en termes de nombre d'usagers par bus ?

    Quels sont les objectifs de fréquentation poursuivis par la Région avec ce système ?

    Qu'est-il mis en place pour garantir la sécurité sanitaire dans les autocars malgré l'absence d'une cabine, de machines de validation et de bouton de demande d'arrêt.

    Sachant qu'il y a déjà eu un certain nombre d'agressions, dont au moins trois graves, au cours des mois passés, qu'est-il mis en place pour garantir la sécurité physique des chauffeurs et contrôleurs ?

    Afin de diminuer la pression sur les travailleurs et les usagers tout en diminuant le risque sanitaire, pourquoi ne pas revenir à une suspension de l'obligation de valider son ticket ?
  • Réponse du 03/12/2020
    • de HENRY Philippe
    Dans le cadre de la pandémie Covid-19, le Gouvernement a décidé de recourir à des renforts d’autobus et d’autocars en vue de renforcer temporairement l’offre de transport.

    Cette thématique ayant été largement abordée lors de la Commission de l’Énergie, du Climat et de la Mobilité du 30 novembre 2020, je renvoie l’honorable membre aux réponses fournies aux questions orales de Messieurs les Députés Bellot, Fontaine et Frederic.

    En complément à celles-ci, concernant la sécurité physique et sanitaire des chauffeurs, le port du masque est obligatoire dès 12 ans. Les chauffeurs doivent également porter un masque sauf s’ils disposent d’une bâche qui les protège.
    Au moindre problème sur le terrain avec le véhicule ou les clients, les chauffeurs des véhicules de renfort seront traités de la même manière que les chauffeurs habituels des lignes régulières. Ils disposent, sur leur feuille de route, des numéros du dispatching. Ils peuvent donc prendre contact avec lui à n’importe quel moment afin que celui-ci assure le suivi nécessaire (si besoin avec les contrôleurs et/ou la police).

    Enfin, par rapport à la vérification des titres de transport, outre les éléments donnés lors de la commission parlementaire du 30 novembre 2020, je rappelle que la suspension de la validation de l’honorable membre a déjà fait l’objet de discussions en commission.
    Ma position reste identique : la validation reste obligatoire et nécessaire, dès lors que le bus dispose de valideurs.