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Transports en commun transfrontaliers.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 167 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 18/04/2006
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial


    Je fais partie d'un groupe de travail et de réflexion sur la mobilité transfrontalière belgo-allemande, coordonné par la WFG et mis en place de commun accord entre la Région wallonne et la Rhénanie du Nord.

    Il s'agit plus particulièrement d'identifier les flux de voyageurs transfrontaliers dans la zone rurale de Saint Vith et l'Eifel allemande.

    Le groupe de travail qui se penche notamment sur les questions relatives aux transports en commun, avait demandé que les représentants des TEC participent aux travaux.

    Cependant, ces représentants se sont vite retirés des discussions. Mon impression quant aux raisons de ce retrait est que le transport en commun transfrontalier ne les intéresse pas en raison d'un manque de rentabilité.

    Au-delà de aspects transfrontaliers, l'échange d'expérience entre les TEC wallons et leurs homologues allemands aurait pu être fructueux, notamment en ce qui concerne les formules alternatives à choisir pour permettre une offre adaptée aux zones rurales.

    Quelle est donc l'attitude de Monsieur le Ministre à l'égard des transports en commun transfrontaliers en zone rurale ? Que faire pour réduire l'écart entre la théorie et la pratique en la matière ?
  • Réponse du 22/05/2006
    • de ANTOINE André

    Les informations dont dispose l'honorable Membre ne sont manifestement pas conformes à la réalité de l'implication du TEC Liège-Verviers dans la réflexion sur la mobilité transfrontalière entre la Belgique et l'Allemagne.

    Le TEC Liège-Verviers a toujours été attentif à cette problématique et a, notamment, accompagné, dès le début, le plan de mobilité « Eifel Sud ».

    Même si, considérant la charge de travail et le très faible trafic transfrontalier recensé au niveau des transports individuels dans ce secteur, les représentants du TEC Liège-Verviers n'ont pas assisté à toutes les réunions, ils sont restés attentifs à l'évolution de la problématique des déplacements dans la zone rurale du périmètre étudié.

    A l'heure actuelle, un représentant du TEC Liège-Verviers participe d'ailleurs à nouveau aux différentes réunions relatives à la coordination de l'Euregio ainsi qu'aux plans de mobilité transfrontaliers de l'Eifel Sud et de l'Eifel Nord.

    Quant aux difficultés pour organiser les transports et répondre à la demande dans les zones rurales (transfrontalières ou autres), elles sont évidentes. Chaque TEC tente d'y faire face en mettant en œuvre diverses expériences du type Telbus ou autres bus locaux, mais il faut constater que de tels services s'avèrent particulièrement coûteux.