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Le logement inclusif pour les personnes atteintes d'un spectre autistique

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 116 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 08/01/2021
    • de AHALLOUCH Fatima
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    L'objectif lié à la construction de logements inclusifs pour personnes atteintes d'autisme est la prise d'autonomie sécurisée. Malheureusement, malgré les efforts déjà consentis et les moyens encore débloqués récemment, le manque de places d'accueil pour les personnes autistes, comme pour les personnes handicapées de grande dépendance, reste prégnant en Wallonie.

    Si des structures institutionnelles se sont progressivement développées pour éduquer et sociabiliser les enfants puis adolescents autistes, il va sans dire que cela se complique quand ces jeunes passent à l'âge adulte. À 21 ans, c'est la règle, le jeune autiste doit quitter l'enseignement spécialisé pour passer en centre de jour ou d'hébergement.

    Vu le manque de places disponibles en institution, beaucoup de jeunes adultes présentant un trouble du spectre de l'autisme se retrouvent au domicile de leurs parents, avec des interactions sociales limitées. Or, souffrir d'autisme ne signifie pas que la personne ne pourra jamais vivre de manière semi-autonome à l'âge adulte. Elle peut vivre seule, selon son degré de dépendance, en bénéficiant d'aide pour certaines tâches à réaliser chez soi. Un tel accompagnement reste important, voire incontournable, afin de lui permettre d'évoluer dans un contexte sécurisé et de l'intégrer dans la vie sociale, avec un logement, un accompagnement particulier, des relations humaines, et cetera.

    Quel est le nombre actuel d'associations soutenues par la Wallonie pour développer des projets de logements accompagnés pour personnes autistes et personnes handicapées de grande dépendance ? Quelles sont-elles ? Combien de logements ces projets permettent-ils de développer ? Quel est le soutien financier octroyé pour ces projets ? Un soutien particulier est-il aussi prévu pour la formation des équipes qui encadrent les personnes handicapées dans ce type de logements ?
    Comment Madame la Ministre envisage-t-elle le soutien au développement, d'une part, de projets spécifiques et, d'autre part, d'accompagnement adapté des bénéficiaires ?

    Enfin, quelles sont les marges budgétaires réellement disponibles pour soutenir les initiatives existantes, mais aussi nouvelles, des associations ?