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La sécurité routière sur la N62

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 113 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 26/01/2021
    • de KELLETER Anne
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Je reviens vers Madame la Ministre avec une question sur la problématique de la N62 entre Saint-Vith et Wemperhardt. J'ai déjà évoqué à plusieurs reprises la nécessité de sécuriser cette voie qui est très fréquentée, surtout aux heures de pointe. (Je fais référence ici à mes questions de décembre 2019 et d'octobre 2020.)

    L'objectif de ces questions était de savoir si une amélioration de la situation pourrait avoir lieu via des mesures de sécurité routière. Plus précisément, j'avais demandé quelles mesures concrètes elle avait prévues afin d'améliorer la situation sur ce tronçon durant cette législature.

    Pour voir ce qui est possible, elle m'avait répondu qu'une discussion sur la N62 serait inscrite à l'ordre du jour d'une prochaine Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR).

    En réponse à ma question d'octobre 2020, elle m'avait informé que la CPSR - mentionnée dans sa première réponse - ne s'était pas réunie à cause de la pandémie et qu'elle demanderait à l'administration des routes un état des lieux des sollicitations concernant ce dossier.

    Peut-elle partager les résultats de cet état des lieux ?

    Quelles conclusions en tire-t-elle et quelle est son analyse politique sur les solutions possibles ?
     
    Une CPSR a-t-elle eu lieu depuis ?
    Si oui, quelles conclusions ont été tirées de la discussion sur la N62 ?
    Si non, y a-t-il déjà une nouvelle réunion programmée et pourrait-elle nous rassurer quant à l'inscription de la discussion sur la N62 à l'ordre du jour ?
  • Réponse du 22/02/2021
    • de DE BUE Valérie
    Comme expliqué dans ma réponse à la question écrite de ce mois d'octobre 2020, les plaintes et diverses sollicitations relatives au réseau routier régional sont reçues et traitées par la direction des routes concernées. Cette même direction répond aux sollicitations et le cas échéant, agit sur le terrain en vue d’améliorer le réseau, la sécurité, la mobilité, etc.

    Pour ce faire, la direction des routes, gestionnaire du réseau régional, rencontre régulièrement les autorités communales, les services de police ou autres services publics (TEC, SNCB…).

    Pour les situations plus compliquées nécessitant un examen plus large que l’infrastructure routière, une concertation est organisée avec tous les acteurs concernés ainsi que les services d’expertise : autorités locales, zone de police, TEC, direction de la Sécurité des aménagements de voiries, Direction de la Planification de la Mobilité, Direction des Déplacements doux, etc. Il s’agit de la CPSR que j’avais évoqué en réponse à la première question, en décembre 2019. Comme je l’ai indiqué en réponse à la question d’octobre 2020, cette dernière n’avait pu se tenir en raison des circonstances sanitaires particulières.

    Lors de cette dernière réponse, je m’étais, dès lors, engagée à demander à l’Administration des routes qu’elle me fasse un état des lieux des sollicitations concernant la N62 entre St-Vith et le Grand-Duché du Luxembourg et des réponses apportées.

    Il en ressort que, dans le cas présent, la situation n’est pas compliquée :
    Les traversées des trois villages du tronçon considéré (Grüfflingen, Oudler et Lengeler) ont été aménagées récemment. Les glissières de sécurité à hauteur de certains virages ont été adaptées et mises aux dernières normes en la matière.

    La fréquence d'accidents sur la N62 reliant l'échangeur de St-Vith au Grand-Duché du Luxembourg est inférieure à la moyenne régionale.

    Ajoutons que les communes concernées n'ont pas de sollicitations particulières relatives à la N62.

    De ce fait, il apparait qu’une CPSR n'a pas lieu d'être organisée.

    Si une certaine gêne ou incommodité est ressentie par les riverains dus au trafic et notamment au trafic des nombreux navetteurs se rendant le matin au Grand-Duché et qui en reviennent le soir, j'invite à examiner cela avec mon collègue, Philippe HENRY, gestionnaire de cette voirie.