/

Le covoiturage en Province de Luxembourg

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 205 (2020-2021) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/01/2021
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Le 20 janvier 2020, j'interrogeais Monsieur le Ministre sur l'enjeu du covoiturage en Province de Luxembourg. Il disait notamment  : «  D'autres parkings du covoiturage continueront à être financés par le SPW et la SOFICO pour autant qu'ils soient bien localisés et bien intégrés avec les autres modes de transport. Ces parkings devront être articulés au réseau de MOBIPOL afin de rendre le covoiturage combinable avec d'autres modes de transport.  ».

    Il disait  également : « Il est encore trop tôt pour vous dire quelles mesures seront prises à ce niveau, mais il est possible que l'augmentation du nombre de places de parking de covoiturage, notamment dans la Province de Luxembourg, soit effectivement une des clés du succès  ».

    Il évoquait également une étude à recevoir courant de l'année 2020 à propos de la mise en œuvre de la bande de covoiturage et vouloir prendre contact avec son homologue luxembourgeois à ce propos.

    Le SPW et la SOFICO financent-ils ou ont-ils pour projet de financer de nouveaux parkings de covoiturage en province de Luxembourg  ?

    Quelle intégration est prévue avec les autres modes de transport  ?

    A-t-il reçu l'étude mentionnée dans sa réponse de mai 2020  ?
    Quelles en sont les conclusions  ?

    La transmettra-t-il au Parlement  ?

    A-t-il rencontré son homologue luxembourgeois à propos de la mise en place de la bande de covoiturage  ?
    Qu'en est-il  ?

    Comment le dossier évolue-t-il  ?
  • Réponse du 01/02/2021 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe
    Les bandes de covoiturage sur la E411 ont récemment fait l’objet d’une évaluation et de recommandations par le bureau de consultance Stratec, comme je l’ai déjà évoqué lors de la séance du 14 septembre dernier.

    Suite à la demande de l'honorable membre, l’étude est jointe en annexe.

    Sur la base de celles-ci, j’ai décidé de mettre en œuvre les recommandations suivantes pour la branche Sud de l’autoroute, qui a, à ce jour, le plus de potentiel :
    - l’ouverture aux véhicules avec au moins deux personnes (contre 3 actuellement) ;
    - l’accès élargi aux motos, suite à l’avis favorable de la fédération des motards, mais pour lequel une vérification préalable est nécessaire afin de s’assurer que les conditions de sécurité routière sont rencontrées ;
    - une communication renforcée sur le dispositif.

    Ces changements impliquent des modifications d’affichage et de marquage qui ne pourront être effectués que sous de bonnes conditions météorologiques, soit après le 15 avril. Une campagne de communication et de sensibilisation sera organisée dans la foulée lorsque les adaptations seront en place et pour autant que les conditions sanitaires soient réunies.

    Pour compléter ce dispositif, des parkings de covoiturage sont à l’étude avec une priorité donnée à la mise en place de partenariats avec des enseignes afin d’utiliser leurs parkings surcapacitaires en semaine.

    Vu les faibles flux dus aux conditions particulières liées à la crise sanitaire, il serait actuellement prématuré et erroné de tirer des statistiques de fréquentation des parkings de covoiturage. Cependant une étude est prévue dans le marché relatif à la recherche de partenariats en matière de parking de covoiturage remporté par Espace Mobilité.

    En ce qui concerne la circulation des bus, la largeur de la bande de covoiturage sur le tronçon entre Arlon et Sterpenich ne permet pas son utilisation par les bus et les cars. Beaucoup d’argent public a été dépensé à la hâte par mon prédécesseur pour réaliser cette bande de covoiturage, mais la réflexion sur la circulation des transports publics n’a pas été envisagée. Je le déplore, car, pour l’heure, ces travaux s’apparentent à des travaux inutiles. Nous verrons si nous pourrons redresser la barre à l’issue de la mise en place des mesures évoquées précédemment.
    Pour terminer, les derniers contacts que j’ai eus avec mon homologue luxembourgeois remontent au 8 décembre dernier et font état d’un projet d’aménagement de bande de covoiturage sur les autoroutes luxembourgeoises pour lequel un dossier devait m’être communiqué. À l’heure actuelle, je ne l’ai pas encore reçu.

    Je vais donc lui faire un petit rappel, car il est bien entendu essentiel que nos actions soient coordonnées.