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Mise en place d'un mini RER à Tournai.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 179 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 27/04/2006
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Les embouteillages ne sont plus l'apanage des grandes villes. Les villes moyennes ont également à souffrir d'un engorgement croissant de leurs axes principaux de pénétration aux heures de pointe. La ville de Tournai n'y fait pas exception, malgré les nombreux efforts consentis par la ville et le TEC pour améliorer la fluidité du trafic.

    Un nombre non négligeable de navetteurs utilisant leur véhicule automobile provient de la proche banlieue, des villages et villes environnantes. Récemment, une étude a été menée sur la faisabilité d'un mini RER à Tournai. Moyennant quelques aménagements limités, à savoir la réouverture de petites gares fermées depuis de nombreuses années dans les villages, la construction de nouveaux quais de déchargement des passagers dans les faubourgs, on pourrait ainsi imaginer la mise un place d'un mini réseau de transport public par le biais du chemin de fer qui relierait Froyennes à Antoing, tout en desservant Tournai. Des navettes pourraient d'ailleurs être facilement assurées dans les deux sens, entre Froyennes et Antoing, toutes les 20 à 30 minutes.

    Une étude sur la faisabilité de la création d'un mini RER autour des villes moyennes de la Région wallonne a-t-elle été réalisée par Monsieur le Ministre ? Des contacts ont-ils éventuellement été pris à ce sujet avec les services de la SNCB ?
  • Réponse du 23/05/2006
    • de ANTOINE André

    Le Groupe SNCB concentre pour l'instant ses efforts sur la mise en place d'un RER destiné à améliorer l'accessibilité en transport public de Bruxelles, dont les voies d'accès routier sont particulièrement saturées.

    Si une certaine congestion peut effectivement aussi exister dans des villes de moyenne importance telles que Tournai, le degré d'encombrement routier est toutefois encore loin d'atteindre celui de l'agglomération bruxelloise. Dans ces conditions, la mise en place d'un RER apparaît comme une solution sans doute un peu démesurée au vu des budgets qu'il serait nécessaire d'y consacrer pour un potentiel limité de voyageurs.

    Enfin, en matière de transport public, il faut rappeler que la SNCB et le transport par chemin de fer relèvent de la compétence fédérale. C'est donc au Gouvernement fédéral qu'il appartiendrait de prévoir les budgets nécessaires à la prise en charge des investissements d'infrastructures et du déficit d'exploitation relatif à une offre de transport supplémentaire.