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Les nouveaux tickets intermodaux "Brupass" combinant la Stib, le TEC, De Lijn et la SNCB

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 207 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 29/01/2021
    • de MAROY Olivier
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    À partir du 1er février prochain, de nouveaux titres de transport combinant la mobilité avec la Stib, le TEC, De Lijn et la SNCB seront disponibles à Bruxelles sous le nom de « Brupass ».

    Grâce à ces tickets intermodaux, les navetteurs pourront ainsi emprunter indifféremment les véhicules des quatre opérateurs au moyen d’un seul et même titre de transport, à tarif unique. C’est ce qu’on appelle l’intégration tarifaire.

    De plus, les tickets dénommés « Brupass XL » couvriront également une partie de la périphérie bruxelloise, dans un périmètre élargi à 11,5 kilomètres autour des 19 communes de Bruxelles.

    Comment Monsieur le Ministre accueille-t-il le lancement de ces nouveaux tickets intermodaux à Bruxelles et sa périphérie ?

    Comment s’est déroulée la concertation avec les différents gouvernements régionaux ?

    Quelle était la position de la Région wallonne dans ce dossier ?

    Peut-il nous en dire plus concernant ce périmètre concerné par le « Brupass XL » ?

    Quelle partie du territoire wallon est exactement couverte ?

    Je vois sur certaines cartes qu’une partie du territoire des communes de Waterloo et La Hulpe sont concernées, est-ce exact ?

    Ne serait-il pas souhaitable d’étendre cette zone de 11,5 kilomètres pour y inclure par exemple l’ensemble des communes du Brabant wallon situées le plus proche de Bruxelles ?

    Il serait en effet important de faciliter la mobilité des Wallons vers Bruxelles.
  • Réponse du 01/02/2021
    • de HENRY Philippe
    Dès le 1er février 2021, les nouveaux tarifs Brupass et Brupass XL seront d’application, quel que soit l’opérateur de transport utilisé.
    Le nouveau tarif Brupass correspond à l’ancien titre MTB, alors que le Brupass XL est valable sur une zone maintenant élargie.

    Cette avancée va bénéficier à un large public. Il s’agit aussi d’un signal fort qui est donné : les différentes entités belges et les sociétés de transports publics joignent leurs efforts, pour que l’ensemble des voyageurs ressortent gagnants.
    La Wallonie a d’ailleurs été la première entité à valider cette intégration tarifaire. Sur ma proposition, le Gouvernement wallon a en effet donné son accord à la proposition d’intégration tarifaire, dès le 26 mars 2020.

    La concertation s’est réalisée à travers le Comité de Pilotage du RER, qui a porté ce dossier. Sont membres de celui-ci l’Administration, le TEC et les représentants du ministre.
    Il faut savoir que la concrétisation d’un tel projet a nécessité une approche technique, billettique, tarifaire, commerciale, financière et promotionnelle commune. 

    En ce qui concerne la zone de validité, la CIMIT (Conférence Interministérielle de la Mobilité, de l’Infrastructure et des Télécommunications), en 1999, a défini un rayon de 11,5 km autour de la Grand-Place de Bruxelles pour cette intégration tarifaire.
    La carte définissant la zone détaillée d’application du tarif Brupass XL a été fixée en 2003, à travers un accord entre les 4 opérateurs.

    Cette zone est desservie par 52 gares et près de 1400 trains par jour et plus de 2 800 arrêts de bus, tram et métro. Pour le TEC, le nombre d’arrêts passera ainsi de 73 à 121. Chaque jour, ce sont près de 600 voyages TEC qui permettent de relier la Wallonie et Bruxelles.
    Il est vrai que, sur le territoire wallon, très peu de trajets sont concernés, avec seulement 4 arrêts TEC se situant à Braine-l’Alleud, et aucune gare SNCB.
    Pour l’OTW en tant qu’opérateur, outre les arrêts situés en Région de Bruxelles-Capitale, quelques arrêts supplémentaires en Flandre desservis par le TEC sont concernés, à Rhode Saint-Genèse, Alsemberg, Hoeilaart, Kraainem et Overijse.

    À mon sens, il est nécessaire d’entamer les travaux pour élargir une nouvelle fois cette zone d’intégration tarifaire avec les 4 opérateurs, afin qu’elle corresponde mieux à la morphologie périurbaine de Bruxelles et de ses déplacements.

    L’objectif à atteindre est la création d’une zone plus ambitieuse d’intégration tarifaire, dans un rayon d’une trentaine de kilomètres dans et autour de Bruxelles. C’est d’ailleurs la position que j’ai défendue lors de la CIM Mobilité du 19 janvier dernier et le principe y a d’ailleurs été entériné. Il va de soi qu’on est au début d’un long processus qui doit commencer par des discussions techniques entre les opérateurs.

    La Wallonie doit donc continuer à travailler avec les autres régions et le fédéral vers une intégration des tarifs et des moyens de paiement entre les différents opérateurs, avec une ambition encore plus forte pour offrir le meilleur service aux usagers.