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La prise en compte des jeunes de 18 à 25 ans dans le Plan " Get up Wallonia !"

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 59 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 09/02/2021
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    J'attire l’attention de Monsieur le Ministre-Président sur l'avenir des jeunes Wallons. Le chômage explose dans cette tranche d'âge et ceux qui sont encore étudiants n'ont plus de perspective.

    Les jeunes qui parviennent à décrocher un emploi se partagent essentiellement des contrats précaires. En effet, pour décrocher un CDI, nos jeunes se retrouvent en concurrence face à des personnes récemment licenciées ayant davantage d'expérience. Le marché de l'emploi s'annonce de plus en plus sombre pour les jeunes âgés entre 18 et 25 ans.

    Si nous n'arrivons pas à mettre nos jeunes rapidement à l'emploi, les conséquences vont se faire ressentir pendant de nombreuses années.

    Il est donc primordial d'agir le plus tôt possible pour nos jeunes. Dans ce sens, il est important d'inscrire cette problématique à part entière dans les différents plans de relance à chaque niveau de pouvoir.

    Il ne faut pas voir le fait d'aider notre jeunesse à traverser cette crise comme un coût, mais plutôt comme un investissement pour le futur de notre société.

    Monsieur le Ministre-Président va-t-il plaider afin que l'avenir des jeunes de 18 à 25 soit pris en considération à part entière dans le plan de relance « Get up Wallonia ! » ?
  • Réponse du 04/03/2021
    • de DI RUPO Elio
    L’honorable membre a raison : la situation des jeunes est préoccupante.

    Selon un récent rapport du FOREm, le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés augmente depuis le début de la crise et ce, toutes tranches d’âge confondues. Parmi celles-ci, ce sont les moins de 25 ans qui sont les plus impactés.

    Le Gouvernement a pleinement conscience de la situation. C’est la raison pour laquelle nous avons, lors de la consultation publique, pris diverses mesures pour nous assurer de la participation des jeunes à notre enquête.

    Ainsi, la campagne de communication a été fortement valorisée sur les réseaux sociaux et notamment sur ceux utilisés par les plus jeunes comme Instagram, Tik tok et Snapchat.

    Elle a également été relayée par des jeunes influenceurs qui ont accepté d’être des ambassadeurs sur les réseaux.

    La campagne a également été visible dans les rues grâce à un affichage sur les bus.

    Je peux également l’informer du fait que des panels réunissant des jeunes étaient programmés sous la forme de focus groupes.

    Ceux-ci ont malheureusement dû être supprimés au vu de la situation sanitaire.

    Ces initiatives montrent à mon sens une chose : nous avions la volonté de laisser la parole aux jeunes pour écouter leurs propositions, leurs idées et leurs avis.

    Ce qu’il ressort maintenant de ces travaux est, l’honorable membre le sait, en cours d’analyse au niveau du Conseil stratégique. J’ai déjà eu l’occasion de préciser que je ne souhaitais pas commenter, à ce stade, ces travaux afin de respecter l’autonomie de nos experts.

    Je peux cependant rassurer l’honorable membre sur un point : l’avenir des jeunes wallonnes et wallons retient toute mon attention.