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La formation des ramoneurs

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 167 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 11/02/2021
    • de MAUEL Christine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Un des effets du confinement et du recours plus intensif au télétravail est une utilisation plus intensive des poêles à bois et des cheminées, multipliant ainsi les besoins d'entretien. Un bon entretien par un ramoneur a une importance non considérable tant pour l'environnement que pour la sécurité de l'habitation concernée.

    Toutefois, le métier de ramoneur semble être en péril en raison de l'absence de formations risquant à terme de créer un déséquilibre non négligeable entre offre et demande.

    Madame la Ministre peut-elle m'indiquer ce que le FOREm et les autres instituts de formation prévoient pour le métier de ramoneur ? La tendance a-t-elle changé en raison du confinement ?
  • Réponse du 10/11/2021
    • de MORREALE Christie
    En Wallonie, les chaudières à combustible solide (bois, pellets, charbon) et au mazout doivent obligatoirement être entretenues chaque année, les chaudières au gaz (gaz naturel, propane, butane) tous les trois ans, quelle que soit l’ampleur de leur utilisation. L’entretien doit être effectué par des professionnels agréés par l’Agence wallonne de l’Air & du Climat (AWAC).

    L’entretien obligatoire comporte le ramonage de la cheminée ou du conduit de fumée et le nettoyage, contrôle et réglage de la chaudière et du brûleur.

    Le FOREm ne forme pas explicitement des ramoneurs pour les poêles à bois ou les cheminées. Il intègre par contre bien sûr ces différents aspects obligatoires et réglementaires dans son référentiel et sa formation de ‘Technicien Chauffagiste’.

    Au niveau des offres d’emploi connues du FOREm, très peu sont directement liées au métier de ramoneur : neuf postes en 2019 et 19 postes en 2020. Sur l’ensemble des années 2019 et 2020, ce sont quatre entreprises qui ont recruté et deux agences intérimaires. La demande est plus importante pour le technicien d’entretien et d’exploitation de chauffage (entre 400 et 500 postes par an). De plus, parmi les offres d’emploi de monteur en chauffage, on trouve des offres spécifiques à l’entretien (entre 35 et 40 postes par an). Le ramonage est donc repris dans ces deux métiers du chauffage.

    Au niveau de la réserve de main-d’œuvre, à la fin du 1er semestre 2021, 15 personnes étaient positionnées sur le métier de ramoneur, 175 sur le technicien d’entretien et d’exploitation de chauffage et 1 748 sur le monteur en sanitaire et chauffage.

    Pour faire face à la demande, une centaine de demandeurs d’emploi sont chaque année formés sur le métier de technicien chauffagiste. Ce nombre a bien sûr été inférieur en 2020 (62 demandeurs d’emploi formés) en raison de la fermeture des centres de formation, mais la reprise des formations a déjà permis de former 24 demandeurs d’emploi au 1er semestre 2021.