/

L'identification des personnes à risque dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 168 (2020-2021) 1

1 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 11/02/2021
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La stratégie de vaccination contre la Covid-19 en Wallonie prévoit que la seconde phase (1B) commencera courant mars, avec les publics de 65 ans et plus, les plus de 45 ans (jusque 65 ans) qui souffrent de maladies chroniques ou à risque au niveau santé, ainsi que certaines fonctions dites « essentielles » socialement ou économiquement qui restent encore à̀ déterminer sur proposition de la « task force » vaccination.

    C'est ce que Madame la Ministre expliquait la semaine dernière en commission, en précisant que la sélection des patients à risque ou souffrant d'une maladie chronique était une préoccupation, parce qu'il fallait pouvoir garantir le secret médical et la confidentialité de leur pathologie.

    Plusieurs pistes étaient donc sur la table au niveau de cette « task force » vaccination intrabelge. Les modèles recouraient, nous disait-elle, « à l'identification des personnes selon leur âge connu par le registre national, les données des organismes assureurs de manière centralisée, et des médecins généralistes dans le DMG », mais ce n'était pas encore totalement abouti.

    Qu'en est-il aujourd'hui ? La manière de déterminer les personnes à risque a-t-elle enfin été arrêtée ? La « task force » interfédérale a-t-elle statué ? Quelles sont finalement les « propositions de synthèse » de cette dernière, que Madame la Ministre nous disait vouloir suivre au niveau wallon ?

    Aussi, si les mutuelles belges venaient effectivement à établir la liste des « personnes à risque », il pourrait dans ce cas y avoir un problème pour les travailleurs frontaliers, raison pour laquelle je l'interpelle. En effet, certains ne passeront-ils pas « entre les mailles du filet » ou « sous les radars », étant donné que certains sont soignés au Grand-Duché de Luxembourg, et que certains n'ont pas non plus de médecins traitants en Belgique ? Le cas échéant, qu'en est-il de ces personnes ? N'existe-t-il pas un risque que celles-ci ne soient pas identifiées, et donc pas appelées à se faire vacciner, d'autant plus si elles vont chercher leurs médicaments au Grand-Duché de Luxembourg ?

    Je crois savoir qu'il n'existe pas d'échange d'informations entre les mutuelles, sauf s'il y a des remboursements partiels en Belgique... Peut-elle me le confirmer ? Comment pourront-ils alors être identifiés ?