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L'enveloppe budgétaire consacrée aux travaux en matière de lutte contre le bruit routier

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 247 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 11/02/2021
    • de DUPONT Jori
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Comment les 25 millions d'euros dédiés à la thématique « Bruit » vont-ils être répartis selon les différents sites ?

    Sont-ils suffisants pour effectuer tous les travaux sur les sites classés priorité 1 quant aux nuisances sonores d'ici la fin de la législature ?
  • Réponse du 23/03/2021 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe
    En application de la Directive 2002/49/CE, une cartographie stratégique du bruit des axes routiers de plus de 3 millions de véhicules par an est réalisée tous les 5 ans, la dernière mise à jour ayant été validée par le Gouvernement wallon en 2019.
     
    Sur base des résultats issus de cette cartographie, une analyse est opérée par les services de la Direction des Études environnementales et paysagères. Celle-ci consiste en une analyse des niveaux maximums de bruit sur l’ensemble de la journée (Lden) et sur la période de nuit (Lnight). En complément, une analyse de la population exposée et de son niveau d’exposition est réalisée au travers de l’indice UCE_POP.
     
    En définitive, des sites d’actions sont constitués et classés en 3 classes de priorité (Priorité 1, Priorité 2 et Priorité 3) en fonction de la population exposée et du niveau d’exposition globale de l’ensemble de la zone.
     
    En parallèle, un monitoring des écrans antibruit présents sur le réseau routier et autoroutier wallon est assuré par les services de la Direction des Études environnementales et paysagères. Celui-ci permet d’attribuer un indice de santé à chacun d’eux et d’identifier ceux qui nécessitent une modification de leurs configurations (hauteur et/ou longueur).
     
    Sur base de toutes ces informations, les choix qui ont été opérés s’appuient sur la logique suivante :
    - intervenir en priorité sur tous les dispositifs antibruit existants présentant des problèmes de stabilité et de sécurité (risque de chute, danger pour les usagers) ;
    - séparer les besoins en réhabilitation des besoins en upgrade lorsqu’une intervention est réalisée sur un dispositif. Autrement dit, lorsqu’une intervention est jugée indispensable pour une question de stabilité, la réalisation de l’upgrade ne se fera que si le site est prioritaire au sens de la cartographie du bruit ;
    - investir dans de nouveaux dispositifs et les upgrades selon leur classement dans la cartographie du bruit. L’objectif est de maximiser l’impact sanitaire sur l’ensemble de la population wallonne.
     
    Chaque projet est étudié pour que l’écran antibruit (à installer ou à rénover) permette de réduire les niveaux sonores sur l’ensemble de la journée (Lden) et sur la période de nuit (Lnight) en dessous des valeurs limites définies par l’Arrêté du Gouvernement wallon du 22 décembre 2016, soit 70 dB(A) pour Lden et 60 dB(A) pour Lnight.
     
    À la présente réponse est jointe la liste des projets retenus pour la thématique « Bruit » et communiquée par mon Cabinet à la Direction des Études environnementales et paysagères du SPW Mobilité et Infrastructures.
     
    Le budget prévu au Plan Mobilité et Infrastructures pour tous ne permettra pas d’assainir l’ensemble des sites de Priorité 1 identifiés le long du réseau de plus de 3 millions de véhicules par an.
     
    Ainsi, vu les besoins importants mis en évidence par la cartographie du bruit, le Gouvernement pourrait décider en cours de législature d’augmenter les montants alloués à la lutte contre le bruit routier.