/

L'interdiction de la vaisselle et des ustensiles à base de fibres de bambou

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 224 (2020-2021) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/02/2021
    • de MAROY Olivier
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La vaisselle « en bambou » est désormais interdite à la vente. En effet, la vaisselle en fibres de bambou n'est pas constituée, comme on pourrait le croire, à 100 % de bambou. Les fibres sont mélangées avec de la mélamine considérée comme du plastique.

    Selon une récente étude, la vaisselle en fibres de bambou est sujette à des migrations qui peuvent avoir lieu du matériau plastique vers l'aliment ou la boisson, généralement sous l'action de la chaleur. Autrement dit, elle peut libérer des substances nocives. La Commission européenne a donc décidé que l'utilisation de fibres de bambou dans des matériaux en plastique n'est pas autorisée et que les produits de ce type mis sur le marché ne répondent pas aux normes européennes.

    Les produits uniquement fabriqués en bambou, sans mélamine ou autres matériaux plastiques, restent eux autorisés.

    Quels étaient les réels avantages de la vaisselle en fibres de bambou pour l'environnement et l'économie circulaire ?

    Dans quelle mesure cette vaisselle à base de fibres de bambou était-elle plus écologique que le plastique pur à base de mélamine ?

    Quelles sont désormais les alternatives ?

    La vaisselle en 100 % bambou doit-elle être encouragée selon Madame la Ministre ?
  • Réponse du 08/03/2021
    • de TELLIER Céline
    Au vu des conclusions de la Commission européenne, c’est une bonne chose que ces couverts aient été interdits à la vente.

    Le seul avantage environnemental à l’utilisation de la vaisselle en bambou est qu’en fin de vie, un ustensile en bambou 100 % naturel, sans liant tel que la mélanine, est compostable.

    Toutefois, l’utilisation d’une vaisselle en bambou, même 100 % naturelle, ne doit pas être encouragée.

    D’abord parce que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas, et que le recours aux couverts réutilisables peut facilement être envisagé, et ensuite, car le bambou est principalement produit en Asie et en Amérique latine.

    L’empreinte carbone d’un couvert en bambou est donc, dès le départ, importante.