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Le délestage de kérosène lié aux activités de Liege Airport

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 232 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 26/02/2021
    • de KELLETER Anne
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La presse rapporte que, le 20 février, un avion-cargo démarrant de Maastricht a eu un gros pépin technique. Alors qu'il devait aller à New York, il a dû se poser en urgence à Bierset. Vu la difficulté d'atterrir un avion plein de carburant, selon la presse, environ 100 tonnes de carburant auraient été déversées sur la région verviétoise.

    Madame la Ministre confirme-t-elle ces informations ? A-t-elle plus d'informations quant à la récurrence du délestage lié aux activités de Liege Airport ? Quels sont les impacts environnementaux engendrés par ce type de pratique ?
  • Réponse du 18/03/2021
    • de TELLIER Céline
    Le délestage de carburant correspond à une obligation technique imposée pour des raisons de sécurité, et encadrée par la réglementation internationale, à certains types d’avions qui connaissent un incident. Avant un atterrissage d’urgence, l’avion doit dégazer ou délester son carburant en excès, opération réalisée en altitude afin que ce carburant soit vaporisé au maximum.

    La Région wallonne ne gère pas les mesures de sécurité de l’aviation internationale et ne peut dès lors intervenir en pareil cas.

    Comme je l’ai précisé lors d’une précédente question, j’ai sollicité le nouveau Ministre de la Mobilité et des échanges sont en cours afin de mettre en place dorénavant une procédure d’échange d’informations entre les services concernés.

    Pour ce qui concerne cet évènement particulier survenu le 20 février dernier, les services du Département de la police et des contrôles ou le service SOS environnement nature n’ont pas été informés et aucune plainte n’a été enregistrée.

    Concernant l’impact éventuel de ce délestage en particulier, il aurait été effectué correctement en altitude avec une vaporisation du carburant selon les informations reçues du Ministre de la Mobilité.

    Ayant reçu l’information trop tardivement concernant le délestage du 20 février pour faire des prélèvements pertinents, j’avais chargé l’ISSeP d’investiguer dans le cadre des campagnes de prélèvements relatives au réseau de surveillance de qualité des eaux de surface afin d’évaluer l’impact éventuel de ce délestage sur les eaux de surface de la région de Verviers, mais aucune campagne n’a été effectuée à cette période.

    La mise en place d’un contact automatique entre les services du Fédéral et le SPW-ARNE permet à l’avenir d’assurer au besoin un monitoring sur le terrain en cas de délestage.