Les inondations récurrentes de la route industrielle à Gaurain-Ramecroix
- Session : 2020-2021
- Année : 2021
- N° : 303 (2020-2021) 1
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Question écrite du 02/03/2021
- de DURENNE Véronique
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
Ce fut encore le cas le 3 février dernier lorsque, certes après un mois de janvier pluvieux, des pluies diluviennes se sont abattues sur une bonne partie du pays. Si ce tronçon de la N52 est effectivement connu pour être régulièrement sous eau lors de fortes pluies, la route fut ici, comme en juin 2016 et en septembre 2019, carrément inondée et impraticable sur plus de 200 mètres.
Certes des équipes du SPW étaient présentes dans l'après-midi pour fermer la chaussée et installer une déviation. Mais c'était trop tard puisque le matin même, faute de signalisation, un véhicule s'est retrouvé immobilisé sous un mètre d'eau au beau milieu de cette route à grande vitesse.
Je ne peux pas imaginer que le SPW ne soit pas au courant de la récurrence de ce problème sur ce tronçon de la N52.
Comment se fait-il donc que le SPW ait mis autant de temps avant d'intervenir ?
Dans quelle mesure le SPW est-il obligé de pratiquer une analyse des situations problématiques de ce genre ?
Quels sont les dispositifs employés par le SPW pour endiguer l'inondation de voiries régionales ?
Dans le cas de la N52, il apparait en tout cas urgent de mettre en place une signalisation indiquant le risque d'aquaplanage à cet endroit, et ce le plus rapidement possible. Ensuite, il conviendrait d'envisager une intervention à court terme au niveau de la voirie afin de permettre de sécuriser celle-ci en cas de fortes pluies.
Est-ce envisageable selon Monsieur le Ministre ?
De quelle manière compte-t-il résoudre ce problème récurrent ?
Réponse du 24/03/2021
- de HENRY Philippe
Un dysfonctionnement situé à la station de relevage des eaux a pu être identifié. La Direction des Routes de Mons met tout en œuvre pour éviter que le problème ne se reproduise à l’avenir.
La conjonction de la situation du terrain naturel, l’encaissement de la voirie et des pluies de forte intensité, fait que ce tronçon est naturellement sujet a ce type de problème.
Les services de secours, pompier dans ce cas, sont généralement avertis en premier lieu par les automobilistes. L’information n’est ensuite répercutée que plus tard vers l’administration. Cela implique donc une arrivée plus tardive du gestionnaire de la voirie.
Concernant la signalisation, je peux déjà informer que des panneaux ( A15 ; A51 et additionnels « en temps de pluie, route inondable » ) ont été commandés début février. La pose est prévue tout prochainement.
Je ne manquerai pas de solliciter mon administration afin de faire le point sur ce dossier.