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L'impact de températures négatives sur les bus hybrides

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 319 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 09/03/2021
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Aujourd'hui, l'avenir automobile passe par de nouvelles perspectives dont l'électrique. Les campagnes de promotion pour le dernier Salon de l'auto en attestent, c'est la grande tendance du moment. En Wallonie, les TEC ont aussi adopté un mode de locomotion plus durable en s'équipant de bus hybrides.

    Il y a presque un an, jour pour jour, nous avions questionné Monsieur le Ministre sur les dysfonctionnements que connaissaient certains bus, qui par voie de conséquence, se retrouvaient plus souvent au garage que sur les routes.

    Un article paru sur le site de France Bleu nous informait il y a quelques semaines que suite à la vague de froid, seuls 6 bus sur la flotte qui en compte 43 pour la métropole d'Amiens avaient pu prendre la route. Les raisons de cet arrêt forcé sont diverses : le système de chauffage qui fonctionne par une pompe à chaleur déficiente, ce qui entraînait une température de maximum 10° dans le bus, le système de freinage compromis lui aussi par le gel.

    La technologie a hélas ses failles et peut se révéler fragile en cas de températures inhabituelles.

    Le plus important est que ces dommages ne causent pas un nombre trop important de désagréments pour les usagers.

    Nos bus hybrides sont-ils à l'abri de ce genre de problèmes ? Ont-ils rencontré des problèmes ? Si oui, dans quelle proportion ? Quelles sont les solutions qui ont été apportées et les leçons à en tirer pour les années à venir ?
  • Réponse du 30/03/2021
    • de HENRY Philippe
    La flotte hybride du TEC n’ayant pas rencontré de difficulté particulière en période hivernale, il est difficile de se prononcer sur la situation vécue par l’exploitant de la Ville d’Amiens.

    Il semble d’ailleurs qu’à Amiens, les bus qui se sont retrouvés à l’arrêt étaient 100 % électriques, et non hybrides.

    Les cahiers spéciaux des charges rédigés par le TEC exigent un niveau de confort thermique, adapté à notre climat, qui a jusqu’à présent toujours été rencontré par nos bus, qu’ils soient diesel ou hybrides.

    Les problèmes de jeunesse, rencontrés lors de la mise en service des bus hybrides, n’impactent d’ailleurs plus leur disponibilité.

    Enfin, le TEC est impliqué dans un travail mené au sein du « Comité Bus » de l’UITP, qui vise à objectiver les attentes des passagers en matière de confort thermique sous différents climats, en vue de pouvoir optimiser le besoin énergétique des bus, et donc l’autonomie des bus électriques, pour lesquels l’usage rationnel de l’énergie est particulièrement important.