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Les ressources des refuges animaliers

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 255 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 09/03/2021
    • de AHALLOUCH Fatima
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Nous apprenions récemment certaines difficultés, notamment financières, rencontrées par les responsables de nombreux refuges animaliers de la région mouscronnoise. À titre d'exemple, la Société protectrice des animaux (SPA) de Mouscron, laquelle compte une trentaine de bénévoles actifs tout au long de l'année et accueille près d'une centaine d'animaux, perçoit annuellement un montant évalué entre 2 000 et 5 000 euros, fourni principalement par la commune, tandis que l'ensemble des frais annuels liés à la nutrition des animaux, aux soins vétérinaires, à la stérilisation, à l'entretien des bâtiments et des espaces d'hébergement, à l'équipement, aux déplacements, et cetera, dépasse largement ce montant. Les différents dons versés à cette association, couplés aux services bénévoles qui lui sont apportés, permettent tant bien que mal la continuité de ses activités.

    Nous savons que la survie de nombreux refuges wallons dépend prioritairement de leurs donations, lesquelles varient parfois grandement d'une association à l'autre, tandis que la région mouscronnoise se doit de compter sur son territoire des espaces pérennes dédiés à l'accueil des animaux.

    Pouvons-nous avoir les retours de Madame la Ministre sur la problématique évoquée ?
    Des initiatives relatives aux difficultés soulignées peuvent-elles être envisagées ?

    Le 5 février 2021, une rencontre avec les représentants de plusieurs associations a été organisée. Pouvons-nous savoir si ces difficultés ont été évoquées ?
  • Réponse du 01/04/2021
    • de TELLIER Céline
    Les refuges et associations jouent un rôle essentiel dans le secteur du bien-être animal. L’accueil des animaux, le soin, la stérilisation des chats errants, la mise à l’adoption constituent des activités essentielles pour garantir le respect des animaux.

    Comme l’honorable membre le souligne, ce sont principalement des bénévoles passionnés qui consacrent leur temps à ces missions importantes. Je ne peux que souligner ce travail et remercier chaleureusement toutes les personnes impliquées, qui ne comptent pas leurs heures pour venir en aide aux animaux.

    Les refuges vivent en effet essentiellement de dons. Malheureusement, la crise sanitaire a engendré une perte de revenus, à travers l’annulation d’événements organisés pour récolter des fonds (portes ouvertes, Noël des animaux, et cetera). C’est la raison pour laquelle j’ai débloqué une subvention de 2 500 euros par refuge agréé, pour un total de 293 000 euros engagés en 2020. Ces budgets permettent aux refuges de financer leurs frais de fonctionnement (frais vétérinaires, alimentation des animaux, frais liés aux mesures sanitaires).

    Mon Cabinet est régulièrement en contact avec les refuges, et a bien conscience des difficultés financières rencontrées. Je travaille donc sur la mise en place d’une subvention pour aider les refuges de manière plus structurelle, par exemple pour leurs infrastructures. La réflexion concernant les modalités est en cours. Soutenir ces acteurs essentiels du secteur constitue pour moi une priorité.