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Le développement du TaxiTec

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 327 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 12/03/2021
    • de ANTOINE André
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Voici quelques années, j'ai eu l'honneur de lancer, en collaboration avec les responsables des TEC, une offre de mobilité originale combinant transports en commun et déplacement en taxi le soir.

    Tout abonné au TEC peut désormais se déplacer en taxi pour 4 euros par trajet seulement entre 21h et 0h30.

    Cette formule s'est développée à Namur et à Nivelles depuis 2009 en collaboration avec la société locale de taxi « All County Services ».

    À Namur, le succès fut immédiat avec près de 900 cartes de déplacement vendues en six mois !

    Depuis lors, la Covid-19 et le couvre-feu ont bouleversé nos habitudes de vie et nos besoins, sinon même nos facultés de déplacement.

    Cette formule existe-t-elle, toujours, et selon quelles modalités ?

    Quelle évaluation en tire Monsieur le Ministre ?

    Au-delà des mesures sanitaires, espérons-le transitoires, pense-t-il développer ce mode de déplacement sécurisé dans d'autres villes présentant une attractivité supra locale et qui, finalement, s'avère plus économique et plus écologique par rapport à la circulation d'un bus des TEC très peu fréquenté tard le soir ?

    Dans ma région, de nombreuses villes comme Braine-l'Alleud, Waterloo, Wavre, Rixensart ou Jodoigne pourraient être intéressées par cette formule !
  • Réponse du 07/04/2021
    • de HENRY Philippe
    Le service TaxiTEC existe toujours à Namur, et permet en effet un retour au domicile en soirée pour les abonnés TEC du réseau urbain. Le ticket unitaire est à 3 euros.

    Le service est moins utilisé depuis un an, en raison de la pandémie et des restrictions de déplacement qui en découlent, et notamment le couvre-feu.

    Ce service, présent à Namur, ne peut être répliqué partout, car dans les zones moins denses, les services de taxis ne sont pas toujours suffisamment développés. En revanche, la question de développer davantage le transport à la demande est clairement sur la table.

    L’ensemble des services de transports à la demande sont appelés à se développer, en complément du réseau « classique » de transports en commun. Celui-ci permet de proposer une desserte efficace à la population, à travers une solution personnalisée, dans les zones moins denses ou pour des horaires décalés.

    Economiquement et écologiquement, il s’agit d’une solution plus adaptée que le recours à un autobus de grande capacité, et spécialement pour la desserte fine.

    Cependant, pour l’instant l’offre du type « transport à la demande » en Wallonie est encore trop éclatée entre différents opérateurs et de ce fait trop peu connue par les citoyens. J’ai donc chargé la Centrale régionale de mobilité chargée de la coordination de ce secteur de réaliser un travail d’inventaire de toutes les solutions existantes.

    À terme, l’objectif des nombreuses réflexions sur le transport à la demande est bien de déterminer le type de service adéquat, de définir les modalités de financement et d’améliorer l’organisation opérationnelle de ces services.