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La Journée mondiale contre le cancer

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 241 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 18/03/2021
    • de DURENNE Véronique
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Comme chaque année, le 4 février dernier, c'était la Journée mondiale contre le cancer. L'occasion de rappeler qu'en cette année particulière où la Covid-19 a pris toute la place, cette maladie tue toujours. Et même plus que le coronavirus puisque l'on estime à 30 000 le nombre de victimes du cancer chaque année en Belgique.

    Et si le contexte pandémique a fait passer au second plan nombre de maladies qui font des ravages comme le cancer, les spécialistes ont faire part de leurs inquiétudes, à l'occasion de cette journée mondiale, quant aux conséquences liées à un report des soins. En effet, ils soulignent qu'il ne faut pas que la population néglige un problème de santé à cause de la situation sanitaire, même bénin en apparence, et rappellent l'importance d'un diagnostic précoce pour un traitement efficace de la maladie.

    Dans ce cadre, il apparaît utile de rappeler que les politiques de prévention et de sensibilisation sont cruciales, notamment en encourageant les examens de contrôle préventifs.

    Au niveau de la Wallonie, Madame la Ministre peut-elle m'indiquer si la crise sanitaire de la Covid-19 a effectivement eu un impact sur les examens de contrôle préventifs et les dépistages ?

    Quelles sont les mesures ainsi que les actions de prévention actuellement mises en place par la région afin de renforcer la sensibilisation au dépistage ?

    Face au constat dressé par les spécialistes, compte-t-elle renforcer ces mesures  ?
    Dans l'affirmative, de quelle manière ?
  • Réponse du 06/09/2021
    • de MORREALE Christie
    Plusieurs estimations ont été réalisées par la Fondation Registre du cancer les résultats de la dernière ont été communiqués en novembre. Celle-ci indique qu'une dynamique de rattrapage s’était mise en place. Les résultats montrent que la diminution par rapport à l'année précédente a été la plus forte autour du pic de la première vague, mais aussi qu’ensuite, il a fallu quelques semaines avant que les chiffres remontent au niveau attendu. Une augmentation des diagnostics semble avoir repris à partir de la mi-avril 2020, peut-être déjà suite aux campagnes de sensibilisation du secteur des soins de santé, des associations de patients et des autorités.
     
    En ce qui concerne les cancers du sein et du colon, nous pouvons espérer que l’impact de l’arrêt des programmes de dépistage (de la mi-mars à début mai) ne devrait pas avoir eu de conséquence majeure étant donné une participation actuelle de moins de 20 % de la population cible. La participation aux programmes a déjà repris son rythme normal en juin 2020.
     
    Aujourd’hui, la Fondation Registre du Cancer continue ses efforts pour obtenir évaluer l’impact de la crise sur les diagnostics différés.
     
    En complément aux actions menées par les opérateurs de prévention, les spots de sensibilisation aux dépistages organisés en Wallonie seront rediffusés.
     
    Enfin pour à l’objectif poursuivi dans la DPR d’étendre la couverture des programmes de médecine préventive, mon cabinet et l’AViQ y travaillent malgré la crise sanitaire qui nous a accaparé en continuant notamment le suivi de la mise en place du futur programme de dépistage du cancer du col de l’utérus par le consortium d’hôpitaux désignés, mais également l’accès à la vaccination adulte en commençant par le vaccin Covid.