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L'état d'avancement du master plan de Chertal

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 339 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 26/03/2021
    • de BIERIN Olivier
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Le bureau d'étude chargé du masterplan des sites désaffectés par ArcelorMittal a été choisi depuis 3 mois. L'Agence Ter doit consulter les forces vives du bassin liégeois afin d'élaborer ce document visant à encadrer la réaffectation des sites de Chertal, de Marchin, de la Cokerie, du HFB et du HF6.

    Où en sont les travaux à ce stade ? Combien y a-t-il eu de rencontres, et quels acteurs ont été consultés ? Comment le Gouvernement est-il associé à ces travaux, et quelles propositions y avancent-ils ?

    Lors d'un kick off meeting le 13 janvier, le site de Marchin n'était pas évoqué. Est-il étudié séparément des autres ?

    Concernant plus spécifiquement Chertal, l'agence a évoqué à cette occasion le domaine de la logistique du futur, mais également un potentiel d'implantation d'une usine. Le site bénéficie d'une implantation logistiquement idéale au croisement de la route, de l'eau et du rail, qui sera une force du futur projet, cela ne signifie pas pour autant qu'il serait bénéfique d'y voir s'y implanter une activité purement logistique. Se tourner vers des activités industrielles en lien avec l'économie circulaire paraît plus porteur en termes de valeur ajoutée et de création d'emplois durables. Où en sont les travaux quant à cet aspect du masterplan ? Quelle est l'analyse de Monsieur le Ministre des secteurs porteurs à y développer ? A-t-il fixé des balises relatives aux activités à étudier ?

    Sur le plan de la répartition géographique des activités, l'idée de base semblait être de privilégier l'activité économique du côté canal, et de préserver voire accentuer le lien avec la nature, voire une véritable réserve naturelle, du côté Meuse, ce qui paraît logique et bienvenu.

    À ce stade, quelle proportion de la zone serait consacrée à de l'activité industrielle, et combien d'hectares à la zone naturelle ?

    Qu'est-il prévu de faire avec les 370 000 tonnes de scories qui sont sur cette deuxième partie du site ?
  • Réponse du 07/04/2021
    • de BORSUS Willy
    L’Agence Ter a en effet débuté sa mission depuis plus de 2 mois maintenant.

    L’équipe pluridisciplinaire, qui rassemble des compétences en matière d’urbanisme, d’aménagement du territoire, d’économie, d’innovation et de compétitivité, d’énergie, d’environnement et de développement durable, a réalisé plus d’une quarantaine d’entretiens à ce jour. La méthodologie prévoit en effet une première phase exhaustive de récolte d’informations auprès de tous les partenaires concernés par le redéveloppement de ces sites, afin d’alimenter leur réflexion (pouvoirs publics, pouvoirs locaux, organismes économiques, entreprises présentes à Liège, représentations syndicales, pôles de compétitivité, comités de riverains, et cetera). Une très grande majorité des forces vives liégeoises ont participé à ces échanges et d’autres entretiens sont encore prévus dans les prochaines semaines.

    Par ailleurs, un exercice d’ateliers de co-construction de la réflexion est en cours depuis le 15 mars auxquels les forces vives participent pour la plupart. Près de 80 personnes ont participé à l’atelier du 15 mars. Ensuite, 4 ateliers ont pris place cette semaine avec des thématiques plus ciblées avec pour chaque atelier, plus de 15 participants en lien étroit avec la thématique.

    Concernant l’exercice de master plan sur le site de Chertal, comme je le disais, nous sommes dans la phase de l’analyse et plusieurs pistes sont actuellement à l’étude et seront soumises à l’exercice de co-création à venir. Aucune option n’est exclue à ce stade.

    Pour ce qui est de l’emplacement des fonctions, elles n’ont actuellement pas non plus été arrêtées, mais il est évident qu’il convient pour leur implantation de tirer profit des atouts de ce site, dans toutes leurs dimensions. La multimodalité offerte par le canal Albert et le potentiel de biodiversité coté Meuse font partie de ces atouts qu’il convient d’exploiter au mieux. Le sort des scories dépendra d’une part de leur qualité environnementale et d’autre part, des options urbanistiques qui seront retenues.

    Pour le site de Marchin, il est également inclus dans la réflexion globale, mais le processus mené est un processus autonome qui n’est pas inclus dans le travail de Master plan des sites liégeois, en raison de sa spécificité, de sa taille et des réflexions déjà menées par la commune. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu avec les autorités locales, autour d’une réflexion stratégique sur le devenir de ce site qui devra comprendre un volet de prospective économique complété par une approche immobilière et urbanistique.