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Les panneaux antibruit placés le long de l'autoroute E42 à hauteur de Nimy-Obourg-Saint-Denis

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 375 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 26/03/2021
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Depuis 2001, les riverains des villages d'Obourg, Saint-Denis et Nimy ne cessent de solliciter notre Gouvernement suite au vacarme de l'autoroute E42 qu'ils subissent au quotidien. Après des années de lutte, de nouveaux panneaux antibruit ont été installés récemment, mais leur efficacité est remise en cause par les riverains, qui pointent plusieurs éléments.
    Les études pour mesurer l'efficacité des panneaux a été menée en plein confinement, alors que des travaux étaient toujours en cours sur l'autoroute et la vitesse réduite à 70 km/h. Les conditions n'étaient donc pas habituelles.
    Aujourd'hui, les travaux sont terminés et les riverains subissent des nuisances qui dépassent régulièrement les 70 décibels, soit la norme à respecter.

    En début d'année, Monsieur le Ministre expliquait au sein de notre commission que les travaux ont été terminés en décembre 2020, mais n'ont pas encore pu être réceptionnés vu les conditions climatiques. Qu'il fallait attendre le printemps afin d'effectuer des mesures techniques qui permettront de vérifier la méthode de calcul ayant servi à établir la dimension des panneaux.
    De plus, il indiquait qu'une rencontre devait avoir lieu afin de mieux comprendre les difficultés rencontrées par les riverains. L'idée était aussi que le SPW explique les démarches entreprises pour les dimensions des panneaux et la manière dont les aspects techniques sont vérifiés.

    A-t-il pris connaissance des doléances persistantes des riverains ?

    Ne convient-il pas de planifier de nouvelles mesures techniques dans le courant du printemps ?

    Quel est l'état d'avancement des discussions menées avec les riverains ?

    Ne convient-il pas d'aller à leur rencontre ou de planifier une rencontre au plus vite avec eux avec le SPW ?

    L'installation de nouveaux panneaux antibruit à cet endroit est-elle envisageable ? Si oui, de quel type ?
  • Réponse du 19/04/2021
    • de HENRY Philippe
    Avec les restrictions liées à la pandémie, les réunions de rencontre avec les riverains n’ont pu avoir lieu, mais sont toujours prévues en concertation avec les autorités communales montoises afin d’exposer le mode opératoire suivi par le SPWMI dans la gestion de ce dossier.
     
    Le SPWMI a cependant eu des échanges téléphoniques avec un certain nombre de riverains afin de leur donner des explications. Des explications ont également été données en présentiel aux riverains de Nimy qui sont venus interroger les équipes du SPWMI lors de leurs mesures sur le terrain.
     
    Les mesures effectuées ont pour objectif de vérifier la conformité de la modélisation avec la situation sur le terrain. Notons que la modélisation de la propagation du bruit tient compte de différents paramètres comme la vitesse des véhicules, le vent, etc.
     
    Lors des mesures réalisées à hauteur de Saint-Denis en 2020, la vitesse maximale autorisée était de 120 km/h. Les mesures in situ ont permis d’établir que les écrans antibruit remplissaient leur rôle. Le rapport technique a été transmis aux différents acteurs (autorités communales et riverains).
     
    Les mesures réalisées en février 2021 à Nimy, en conditions normales de circulation, démontrent là aussi que les écrans antibruit répondent aux objectifs fixés lors du dimensionnement et qu’ils permettent de réduire les niveaux de bruit en deçà des normes définies en Région wallonne.
     
    Pour les tronçons d’autoroute où la vitesse est encore limitée, le SPWMI attend des conditions de trafic et météorologiques valables pour réaliser les mesures.
     
    En l’état, il n’est pas prévu d’installer de nouveaux écrans sur ces sites sur la période 2020-2026.
     
    Néanmoins, la nouvelle cartographie du bruit routier dont les résultats sont planifiés pour juin 2022 montrera peut-être la nécessité de renforcer les dispositifs antibruit sur des sites existants.