/

Les avancées et les conclusions de la 65e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW)

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 257 (2020-2021) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/03/2021
    • de RYCKMANS Hélène
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La 65e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU (CSW – Commission on the Status of Women) s'est achevée. J'avais déjà eu l'occasion d’interroger Madame la Ministre dans le courant du mois de janvier quant à sa préparation. Je souhaiterais à présent en connaître le premier bilan.

    Quelles conclusions peut-elle tirer de cette session et des événements parallèles (side events) qui ont eu lieu lors de nombreuses réunions internationales ?

    Peut-elle nous dresser le bilan de ce qui s'y est dit ? Peut-elle expliquer quels sont les progrès réalisés et quelles sont les recommandations ? Quelle est son analyse politique de ces recommandations ?

    Ces recommandations se présentent sous la forme de conclusions négociées sur un thème prioritaire qui, cette année, est la participation pleine et effective des femmes à la vie publique et à la prise de décision ainsi que de l'élimination de la violence afin de parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation de toutes les femmes et filles.

    Que peut-elle nous dire des conclusions négociées ? Partage-t-elle ces conclusions ?

    En ce qui concerne la pandémie de Covid-19 et ses conséquences, quelles sont les conclusions de la thématique du rôle joué par la société civile pendant la crise ?

    Comment la Belgique a-t-elle été représentée lors de cet événement ?

    Quels sont les ministres qui ont pris la parole et comment a eu lieu la concertation ?

    Comment Madame la Ministre a-t-elle présenté et défendu le travail réalisé au niveau de la Wallonie ?

    Comment a-t-il été perçu par la communauté internationale ?
  • Réponse du 06/09/2021
    • de MORREALE Christie
    Depuis plusieurs années, la Fédération Wallonie Bruxelles et la Wallonie ont convenu de participer à tour de rôle aux sessions de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies. Cette année, pour la 65e session de cette Commission, qui se tiendra du 15 au 26 mars 2021 par visioconférence, c’est la Ministre de la Fédération Wallonie Bruxelles, Bénédicte Linard, qui devrait y prendre une part active.
     
    La Commission est chargée d'assurer le suivi de la mise en œuvre du programme d'action de Pékin et contribue au suivi de l'Agenda 2030 pour le développement durable. Lors de ses sessions annuelles, ce comité se réunit pour examiner les progrès des États dans ce domaine, identifier les défis et formuler des recommandations politiques. Ces recommandations se présentent sous la forme de conclusions négociées sur un thème prioritaire, qui cette année, est : « la participation pleine et effective des femmes à la vie publique et à la prise de décision, ainsi que l'élimination de la violence » afin de parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation de toutes les femmes et les filles.
     
    Les négociations sur les conclusions concertées sont menées par l'Union européenne au nom des États membres de l'UE. Cela signifie qu’un document de position propre à l’ensemble des États membres de l’Union européenne sert de base aux négociateurs de l'UE dans ce cadre. La Belgique transmet donc sa position aux instances européennes.
     
    En ce qui concerne la concertation intrabelge de préparation, comme d’usage, des réunions de coordination multilatérales rassemblant les différentes entités au niveau national sont organisées à l’initiative du SPF Affaires étrangères. Une première réunion de travail a eu lieu le 15 décembre dernier non seulement pour coordonner la participation des différentes entités à l’évènement, mais aussi pour affiner la position de la Belgique, sur base des documents de position des années précédentes. Ces documents contiennent déjà des recommandations approfondies relatives à la lutte contre les violences basées sur le genre, le gendermainstreaming, sur la participation égalitaire des femmes dans tous les secteurs de la société, tels que l’emploi ou la prise de décision. À cet égard, la Région wallonne a proposé de compléter la position belge en ajoutant un point spécifique sur le contexte particulier de la pandémie, son impact sur les femmes ainsi que sur les mesures mises en place pour y faire face, plus particulièrement au niveau de la recrudescence des violences et de la manifestation des inégalités à l’œuvre dans notre société, notamment en matière d’emploi.
     
    Comme chaque année, les ONG sont intégrées à la Délégation belge. Elles apportent habituellement une contribution active et coordonnée avec le politique. Une réunion de préparation s’est tenue avec celles-ci le 21 janvier dernier.
     
    Une seconde réunion de concertation intrabelge aura lieu le 23 février pour finaliser la coordination de la participation de la Belgique à cet évènement, mais aussi pour arrêter la position belge, compte tenu des contributions apportées par chacune des entités et des ONG.