/

L'étude de la démolition et du remplacement de la passerelle Saucy à Liège

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 409 (2020-2021) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 31/03/2021
    • de BIERIN Olivier
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Monsieur le Ministre annonçait la semaine passée que la passerelle Saucy, qui relie la rue de la Régence au quartier d'Outremeuse à Liège, va être remplacée prochainement. En effet, le SPW Voies hydrauliques vient de lancer un marché afin d'étudier sa démolition ainsi que son remplacement par une nouvelle passerelle qui serait moins gênante pour la navigation fluviale et plus adaptée à la mobilité douce.

    L'accident survenu en 2011 en témoigne, les deux piles qui soutiennent la passerelle Saucy rendent le passage fluvial compliqué pour les bateliers.

    L'étude devrait être terminée endéans les 16 mois et les travaux devraient débuter dans le courant de l'année 2023. Ces derniers devraient durer deux ans et la nouvelle passerelle serait donc opérationnelle pour 2025, sauf imprévu.

    Quel partenariat Monsieur le Ministre a-t-il prévu afin de mettre en œuvre ce projet ?

    Il annonce que les Liégeois pourront contribuer au projet. Qui sera consulté ?

    Concrètement, comment a-t-il étudié cette transformation afin d'améliorer la mobilité douce ?

    Quel budget a-t-il prévu pour l'étude du remplacement de la passerelle ?

    Le parking souterrain envisagé par la Ville de Liège place Cockerill est-il bel et bien abandonné afin de laisser le champ libre à une refonte de la zone en faveur des modes actifs et d'espaces verts, et en permettant à la future passerelle de se déployer sur la place si cela s'avère plus efficace pour la mobilité ?

    Le cas échéant, Monsieur le Ministre a-t-il pris contact avec la ville en ce sens ?
  • Réponse du 19/04/2021
    • de HENRY Philippe
    Le partenariat prévu pour le projet d’étude du remplacement de la passerelle Saucy est large.
     
    D’abord, le projet sera suivi par un comité d’accompagnement.
     
    Ce comité intégrera notamment des représentants des divers organismes publics concernés de la Ville de Liège, de l’OTW, de la SPI+, du Port autonome de Liège et du SPW.
     
    Plus spécifiquement seront associés au comité d’accompagnement : le GRACQ (Groupe de Recherche et d’Action des Cyclistes Quotidiens), l’agence ACCESSPLUS de la Ville de Liège et l’ASBL ATINGO, tous deux conseillers en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, le collectif 03/12 regroupant des associations travaillant pour et avec les personnes en situation de handicap et le collectif GARANCE, ainsi que les comités de quartier concernés par les accès à l’ouvrage.
     
    Ensuite, une démarche participative des citoyens liégeois est en effet prévue. Elle sera organisée de manière à notamment assurer l’information du public et la concertation.
     
    Les principales étapes du projet, les phases de consultation du comité d’accompagnement et du public ainsi que les phases de concertation seront identifiées au début de l’étude pour assurer la réussite de cette démarche.
     
    Les associations d’usagers et la population seront consultées selon cette planification.
     
    Le projet a pour but d’améliorer la navigation sur la Meuse. Une étude a été entreprise à cet effet, préalablement.
     
    Mais il a également pour but d’améliorer la mobilité douce. Outre la traversée de la Meuse qu’il est prévu d’améliorer en élargissant l’ouvrage, ce sont principalement les accès à la passerelle et leurs liaisons aux axes urbains concernés qui sont les enjeux essentiels de la démarche. Il s’agit notamment de lier le RAVeL, en rive droite, et le corridor des modes doux, en cours de conception, en rive gauche.
     
    Les études de l’ouvrage lui-même débuteront au deuxième semestre de 2021. À noter que la question de la qualité architecturale du projet fait intégralement partie du cahier des charges.
     
    Les coûts des études sont estimés à environ 1,2 million.
     
    Concernant le parking souterrain évoqué, c’est un projet de la Ville de Liège qui a toute autorité sur le sujet.
     
    L’aménagement global de cet espace public est évidemment un enjeu majeur des différents projets qui y aboutissent. L’objectif global de tous les gestionnaires est de rendre de la sérénité au lieu, tout en favorisant la mixité des usages et l’accès à la Meuse.
     
    La Ville a été sollicitée dans ce cadre particulier. Elle est bien entendu associée au projet de passerelle et à celui du corridor des modes doux, tout comme l’OTW qui veille à assurer un accès aux transports en commun à cet endroit.