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Le suivi du tracing dans le cadre de la lutte contre la Covid-19

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 276 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 06/04/2021
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Pour réduire la transmission d'un virus, il est important de savoir rapidement qui est atteint du Covid-19 et avec qui ces personnes ont eu récemment des contacts. Le suivi des contacts vise ainsi à contrer la propagation du virus.
     
    Dans le cadre du suivi des contacts, si on a été en contact rapproché avec une personne infectée à la Covid-19 ou qu'on est soi-même porteur, on sera contacté par l'AViQ ou visité chez soi. L'agent de prévention Covid-19 pose une série de questions afin d'identifier les contacts, et fournit des conseils de prévention.
     
    Dans le cadre de cette procédure, j'observe néanmoins qu'il n'y a pas de questions sur le moyen de locomotion pour se rendre au travail ou à l'école (covoiturage, bus, train, etc.). Or il me semble que cette information est une information importante et pertinente. Cela ne constitue-t-il pas un biais dans le tracing, alors que le suivi des contacts constitue le fait de rechercher et d'identifier, et ensuite de contacter individuellement, les personnes qui ont été en contact étroit avec un porteur du virus ?
     
    La propagation du virus a conduit à la fermeture des écoles. Comment se passe le relais entre le service de tracing et le service tracing PSE ?
     
    L'échange d'informations entre les deux se fait-il automatiquement ?
     
    Il semblerait que ça ne se soit pas le cas, et qu'il revient dès lors aux parents d'informer l'école en cas de positivité de leur enfant, pour que le service PSE puisse assurer un suivi rapidement.
     
    Madame la Ministre confirme-t-elle cette information ?
    Dans l'affirmative, ne serait-il pas opportun de mettre en place cette automaticité ?
     
    Le tracing ne se ferait pas non plus automatiquement au niveau transfrontalier, lorsque le travailleur transfrontalier est résident belge ou qu'il s'agit d'un enfant résident luxembourgeois fréquentant des écoles de la FWB. Le tracing ne se fait que si le travailleur en informe son employeur ou que les parents en informent directement l'école.
     
    Si cela se confirme, le tracing par nos services peut-il malgré tout être considéré comme rapide et efficace ?
     
    Ne conviendrait-il pas de mener une réflexion à ce propos ?
     
    Quelles sont les pistes pour améliorer la procédure dans de tels cas ?
     
    Madame la Ministre a-t-elle conscience de ces problèmes de terrain, et de leurs conséquences très négatives pour la lutte contre la pandémie chez nous ?
     
    Envisage-t-elle de revoir les choses pour pallier ces manquements au niveau de la procédure wallonne actuelle de tracing ?