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L'utilisation de "finger-food" au sein des maisons de repos (MR) et maisons de repos et de soins (MRS) wallonnes

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 283 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 07/04/2021
    • de SOBRY Rachel
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Certaines maladies dégénératives telles que la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson comptent dans leurs symptômes des troubles cognitifs et de la préhension. Ceux-ci peuvent s'apparenter à des difficultés à réaliser certains mouvements, mais peuvent également être liés à des troubles de l'identification ou de la reconnaissance.

    De ce fait, arrivés à un stade de la maladie, certains patients ne sont plus capables d'utiliser de manière efficace des couverts, ne sachant alors plus s'alimenter correctement.

    Dans quelques cas, le moment du repas peut même devenir éprouvant pour le patient, mais également pour le personnel soignant ou les aidants proches.

    Pour cela, une technique suisse a été mise au point et est maintenant appliquée dans certains hôpitaux et établissements de soins. Celle-ci porte le nom de « finger-food » et permet à l'établissement de proposer des aliments sous forme de bouchées que les patients peuvent directement porter à leur bouche.

    De manière plus générale, le concept vise à permettre aux patients de s'alimenter de manière plus autonome tout en leur garantissant un apport nutritionnel quotidien adapté à leurs besoins.

    Étant donné que la Déclaration de politique régionale prévoit que le Gouvernement sera attentif au besoin d'accueil des personnes les plus dépendantes en ce compris celles qui nécessitent un encadrement plus spécifique, mes questions sont les suivantes :

    Une veille de ces outils et mesures est-elle en place au sein de l'AViQ ? D'autres pratiques sont-elles mises en place au sein des MR et MRS wallonnes afin de garantir une autonomie préservée aux patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'autres maladies dégénératives ?

    Le développement du concept de « finger-food » pourrait-il être intégré dans le Plan nutrition de la Wallonie ?

    À l'heure actuelle, combien d'institutions d'accueil ou d'hébergement wallon ont-ils mis en place ce concept ?

    Des adaptations et formations doivent-elles être faites afin de pouvoir développer ce concept au sein des maisons de repos et maisons de repos et de soin wallonnes ?

    Un déploiement plus accru de cette pratique dans les établissements wallons serait-il soutenu ?