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Les dangers de la méthamphétamine en Wallonie

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 289 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 23/04/2021
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La méthamphétamine, aussi appelée "crystal meth", est une drogue très addictive à haut risque de dépendance psychologique. Elle peut être reniflée, avalée, injectée ou fumée. Lorsqu'elle est fumée, elle est souvent appelée "ice", "cristal", "glass" ou "Tina" en raison de ses cristaux transparents et stratifiés.

    Jusqu'ici, l'Europe était plutôt épargnée contrairement aux États-Unis où la drogue a été popularisée par la série Breaking Bad. Mais des premiers indices, en matière de consommation et surtout de production dans nos contrées, laissent augurer que ce ne sera plus le cas bien longtemps. Plusieurs laboratoires clandestins de production de méthamphétamine ont été démantelés récemment en Belgique (neuf de 2018 à 2020) et aux Pays-Bas.

    En Belgique, la méthamphétamine coûte environ 150 euros le gramme (30 euros aux États-Unis) mais ce prix pourrait rapidement chuter si le produit gagne en disponibilité et que sa vente parvient à décoller.

    L'usage de ce produit semble surtout associé à la pratique du chemsex (pratiques sexuelles sous l'influence de produits psychotropes, le plus souvent en groupe).

    Sa consommation entraîne une transformation physique liée à une hygiène de vie devenue mauvaise et aux effets de la privation de sommeil. Son usage régulier entraîne des risques cardiovasculaires ainsi que sur le plan psychologique. Agressivité, paranoïa, délire psychotique...

    Le Gouvernement wallon est-il impliqué dans la lutte contre cette drogue très addictive aux côtés du pouvoir fédéral ?
    Que fait-il pour endiguer le problème ?

    Madame la Ministre entretient-elle des contacts réguliers avec Eurotox, l'observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles ?
    Qu'en ressort-il ?

    Des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la prise de méthamphétamine et sur la pratique du chemsex sont-elles à l'agenda du Gouvernement wallon ?
    Notamment avec les associations de terrain ?