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L'évaluation du dispositif Impulseo

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 293 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 23/04/2021
    • de ROBERTY Sabine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La mobilisation des médecins généralistes, et plus largement de la première ligne de soins dans son ensemble, est considérable depuis le début de la crise. La surcharge de travail engendrée ces derniers mois pour ces professionnels de la santé a souvent été évoquée au sein de cette commission, et elle a encore une dimension différente dans les zones qui connaissent une pénurie de médecins généralistes.

    Chaque année, le dispositif Impulseo, visant à favoriser l'établissement des médecins généralistes dans les zones en pénurie, est évalué. Les derniers chiffres remontaient à décembre 2019 et révélaient que 146 communes étaient en pénurie et 47 en pénurie sévère. En 2019, l'évaluation semblait également démontrer un impact positif sur l'arrivée de jeunes médecins en communes en pénurie, cela concernait alors 42 jeunes médecins, contre 26 en 2018.

    Disposons-nous aujourd'hui de l'évaluation du dispositif pour 2020 ?
    Comment la situation a-t-elle évolué ?

    Une évaluation de l'AViQ sur le dispositif dans son ensemble était également attendue pour la fin de 2020. Celle-ci a-t-elle pu être réalisée ?

    D'un autre côté, le cadastre du 1er janvier dernier devait permettre d'évaluer l'impact de la crise sur le nombre de médecins, notamment par rapport à ceux qui ont été pensionnés. Quelle est la situation actuelle à ce niveau ?
    Sur base de ces éléments, Madame la Ministre a-t-elle déjà pu dégager des pistes pour améliorer les dispositifs d'attractivité pour l'installation de médecins en zones de pénurie ?

    Enfin, le Gouvernement fédéral avait annoncé la création d'un organe consultatif interfédéral destiné à formuler des avis sur les effectifs médicaux en fonction des besoins objectivés de chaque communauté. Cet organe a-t-il pu être mis en place ?
    Quelles sont les attentes de la Wallonie quant à son fonctionnement ?