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La mise en place de la direction générale numérique au sein du du Service public de Wallonie (SPW) et l'état des lieux de la politique des données

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 218 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 26/04/2021
    • de BIERIN Olivier
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Dans une réponse précédente, Madame la Ministre indiquait que l'approche « data centric » serait clairement un des piliers de la nouvelle direction générale numérique (dénommée « SPW Digital ») qui va voir le jour au sein du SPW avec à sa tête un nouveau CIO.

    Où en est le processus de mise en place de cette nouvelle direction générale ?

    Dans ce contexte, un dispositif du type « OSLO » - Open Standards for Local Administrations in Flanders - qui en est à sa deuxième mouture en Flandre, est-il à l'étude ?
  • Réponse du 17/05/2021
    • de DE BUE Valérie
    L’organisation des travaux de mise en place de la nouvelle direction générale numérique est en phase d’aboutissement. Plusieurs décisions du Gouvernement ont déjà acté les principes suivants :
    - la nouvelle direction générale s’appellera le SPW Digital et sera placée au sein du SPW SG ;
    - le SPW Digital regroupera les anciens Départements TIC, Géomatique et eWBS ;
    - le 9 juillet 2020, le Gouvernement a validé l’organigramme fonctionnel et le principe d’un cadre dérogatoire permettant à l’avenir de directement procéder à des engagements contractuels (sans préjudice bien sûr des statutaires déjà en place) ;
    - le nouveau CIO, Monsieur David Wattecamps, a été désigné et est entré en fonction le premier mai.

    Mon cabinet finalise actuellement, en collaboration avec le cabinet du Ministre Borsus et l’Administration (la CIO TEAM, les Inspecteurs généraux des trois départements concernés et le nouveau CIO) une nouvelle note qui devrait être inscrite très prochainement au Gouvernement. Cette note matérialise l’organisation précise et le mode de fonctionnement du SPW Digital, et fixe notamment les modalités de transition du personnel des anciennes structures vers la nouvelle. Une réflexion sur l’attractivité des fonctions digitales est également ébauchée.

    En effet, l’écosystème des métiers TIC en Belgique sortant largement du mode de fonctionnement traditionnel des administrations (rareté des ressources, technologies en perpétuelle évolution, mode d’organisation des projets sans cesse plus agile …) nous nous devons de mettre en œuvre de nouveaux paradigmes à la hauteur des enjeux. Il s’agit de faire du SPW Digital un acteur qui puisse attirer et conserver les talents et évoluer constamment pour accélérer l’adoption de l’innovation au sein de l’administration wallonne.

    Les divers travaux nécessaires à la complète mise en œuvre du SPW Digital seront donc prochainement abordés, après l’adoption de cette note par le Gouvernement. Je ne doute pas que nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet dans les mois à venir.

    Concernant l’initiative OSLO, il s’agit d’une initiative visant à créer les conditions d’interopérabilité entre les données des différentes institutions publiques, ce que l’on appelle le data-link. La première étape est la création d’identifiants uniques pour les différentes ressources (jeux de données, service de diffusion) ou objets (adresse, zone liée à un site protégé…), la définition d’une gouvernance partagée, mais également la conception d’autres outils comme une sémantique et des codes communs. Tous ces outils visent à créer un standard qui, partagé par l’ensemble des acteurs d’un territoire donné, favorise l’échange des données à large échelle.

    Au sein du SPW, une initiative pilote de ce type est bien en cours. Il s’agit du projet « cycle de vie » qui se concentre sur les géodonnées et est mené par le département de la géomatique, tout en impliquant également d’autres services du SPW comme le SPW ARNE.

    Un groupe de travail mène une réflexion sur la gestion des identifiants uniques et persistants des ressources. L’enjeu sera ensuite d’industrialiser et d’étendre cette réflexion à toutes les données (y compris non géographiques) et surtout à tous les acteurs de l’écosystème wallon, de mettre en place les outils, mais aussi et surtout de définir une gouvernance et des guides de bonnes pratiques afin que l’on puisse réellement commencer à parler de standard comme OSLO.