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La sécurisation des N924 et N652 à Fernelmont

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 483 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 29/04/2021
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Divers groupements de citoyens entendent nous sensibiliser quant à la dangerosité des N924 et N652 particulièrement accidentogènes. De nombreuses actions ont été menées par des collectifs et bon nombre d'entre nous dans cette assemblée avons été par ailleurs sollicités.
     
    Mon collègue, Stéphane Hazée, interpellait Monsieur le Ministre au sujet de la dangerosité du carrefour entre la N924 et la N984 en octobre dernier.
     
    À ce sujet, peut-il nous dire si les travaux prévus et énoncés avant l'hiver ont été réalisés sur cette zone ?
    Si tel n'est pas le cas, des réunions sont-elles prévues pour trouver d'autres pistes de solutions ?
    Ou dispose-t-il d'un agenda quant à l'exécution de travaux visant à améliorer la sécurité routière ?
     
    Qu'en est-il de la N652 réputée elle aussi accidentogène ?
     
    Des mesures seront-elles prochainement envisagées ?
     
    A-t-il été sollicité par ce collectif de citoyens ?
    Lui ont-ils transmis leurs doléances ?
    Et si oui quelles sont les suites qui leur ont été apportées ?
     
    De manière plus générale, existe-t-il un cadastre des zones accidentogènes en Wallonie ?
    Dans l'affirmative, comment ces urgences sont-elles gérées par la Région wallonne ?
     
    Sur quelle base objective les priorités sont-elles définies ?
  • Réponse du 18/06/2021
    • de HENRY Philippe
    Pour ce qui concerne le carrefour entre la N924 et la N984, je rappelle qu’il a été convenu d’entreprendre les travaux suivants :
    - modifier le « Céder le passage » par un « Stop » ;
    - remplacement des panneaux B1 par des panneaux B5 ;
    - marquer un signal « Stop » sur la route ;
    - marquer des îlots pour mieux signaler le carrefour ;
    - marquer des bandes sonores ;
    - ajouter un panneau B7 sur la N984.

    Les travaux de marquage et la pose de potelets ont été réalisés.
    Mon administration attend le retour de l’arrêté ministériel signé par la Ministre De Bue pour installer la signalisation verticale.

    Des travaux de réfection de voirie sont également prévus sur la N984. Le projet est intitulé « N984 – BK4700 à BK6900 – entre Forville et Seron – Réfection de la voirie, y compris aménagements cyclopiétons. C’est un marché conjoint, repris au programme justificatif 2021. Deux réunions ont déjà eu lieu avec la commune en date des 14 et 20 avril 2021. La seconde a eu lieu sur site. Un avant-projet est en cours de préparation. La date de début de travaux dépendra de l’ampleur des travaux qui seront prévus.

    Pour la N652, aucune interpellation n’est parvenue à la Direction des Routes de Liège, et il n’y a pas de travaux prévus prochainement.

    Quant à la Direction des Routes de Namur, celle-ci n’a pas reçu de plaintes de citoyens à propos de la N924, hormis une demande, en date du 7 avril 2021, d’installation de panneaux représentant des lutins. Cette demande est en cours d’analyse.

    Pour répondre à la question plus générale, il existe bien un cadastre des zones accidentogènes en Wallonie. Les informations sont disponibles sur le Portail Routes (portail cartographique des routes – Intranet SPWMI). Y sont repris les accidents avec dégâts corporels et ayant pu être géolocalisés, soit environ 75% des accidents.
    Les « besoins » qui sont l’expression d’un problème, d’une situation anormale ou dégradée sur le réseau routier sont traités par le processus GPS1 au sein du SPW Mobilité et Infrastructures. En effet, depuis quelques années déjà, le SPWMI a lancé le projet GPS (Gestion des Projets routiers). Il vise à prioriser les projets en cours et futurs afin de procéder aux investissements budgétaires là où les nécessités ressortent. C’est un processus itératif, constamment nourri par différentes sources d’information, dont entre autres, les usagers et les acteurs de terrain.

    Plus spécifiquement pour la thématique « sécurité », des enjeux (degrés d’importance) ont été déterminés selon une méthodologie basée sur les données statistiques relatives aux accidents corporels de la circulation. Elle permet d’objectiver, via une série d’indicateurs, la dangerosité d’un lieu et ainsi mettre en évidence l’insécurité objective.

    Les urgences sont également traitées par les gestionnaires de voiries en gestion quotidienne ou lors des réunions CPSR. Les sujets débattus lors de ces réunions auxquelles assistent différents intervenants (gestionnaire, commune, zone de police …) peuvent ainsi donner lieu à des actions immédiates par le district ou dans d’autres cas, à une intégration d’un nouveau besoin dans la base de données GPS.