/

La prévention face à la maladie de Lyme

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 321 (2020-2021) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/05/2021
    • de SOBRY Rachel
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Sciensano, l'Institut scientifique de santé publique, surveille, depuis plusieurs années déjà, le nombre de morsures de tiques en Belgique grâce à son application mobile TiqueNet. Après plusieurs années marquées par des chiffres plus faibles, il a été constaté qu'il y avait eu, en 2020, une augmentation du nombre de morsures de tiques.
     
    Selon l'institut, cette augmentation serait en lien direct avec les changements de comportements des citoyens dû à la pandémie actuelle. En effet, durant le confinement, de nombreux Wallons ont redécouvert le plaisir de se balader dans la nature. De ce fait, en étant plus dehors, les Wallons ont également été plus exposés aux morsures de tiques.
     
    Cette augmentation des morsures de tiques n'est pas sans risque et pourrait avoir pour conséquences de voir, dans les prochains mois, des augmentations du nombre de nouveaux cas de la maladie de Lyme et d'autres maladies transmises par les tiques.
     
    L'apogée de la saison des tiques arrivant au mois de juin et le retour des beaux jours incitant les Wallons à sortir de chez eux, j'ai plusieurs questions à poser à Madame la Ministre à ce sujet.
     
    Quelles mesures sont mises en place par la Région afin d'informer les citoyens sur les conséquences, parfois graves, que peuvent avoir les morsures de tiques ?
     
    Les médecins généralistes sont-ils suffisamment impliqués dans la prévention ?
    Comment peut-on renforcer cette implication le cas échéant ?
     
    Quelles sont les démarches à suivre lorsqu'une personne se fait mordre par une tique ?
     
    Partant, comment faire connaître ces gestes aux citoyens wallons ?
  • Réponse du 06/09/2021
    • de MORREALE Christie
    La prévention de la maladie de Lyme passe d’abord par une information claire et pratique de la population sur les gestes à faire avant, pendant et après une balade dans une zone à risque.
     
    L’information rappelle d’abord et avant tout la nécessaire prévention des morsures de tiques et ensuite l’ablation rapide des tiques (moins de vingt-quatre à trente-six heures). Ces informations sont disponibles sur le site de l’Agence wallonne pour une vie de qualité (https://www.wiv-isp.be/matra/CF/cf_info.aspx) sous forme de flyer et d’affiche à consulter et à télécharger.
     
    Les zones à risque sont cartographiées par Sciensano et la surveillance de la maladie de Lyme fait l’objet de rapports et graphes qu'on retrouver sur Epistat (https://epistat.wiv-isp.be/ticks/), un site public de surveillance des maladies infectieuses.
     
    Nous contribuons au projet de Sciensano (https://tekennet.wiv-isp.be/) qui permet à tout citoyen de signaler une morsure de tique sur le territoire de la Belgique de manière complètement anonyme. Cette participation citoyenne permet d'identifier les zones à risque (sous forme de carte) de contracter une morsure de tique, afin que la population puisse mieux s'engager dans la prévention active. Plus les gens participent, plus cette carte est proche de la réalité.
     
    Une annonce d’un vaccin déjà en phase 2 de développement est parue récemment. Je ne peux que m’en réjouir et espérer qu’il tiendra ses promesses et passera avec brio les dernières phases de son développement.