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La cogénération issue de filières à combustibles renouvelables

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 505 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 11/05/2021
    • de COLLIN René
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    N'ayant pas eu de réponse de la part de Monsieur le Ministre sur cette question écrite, je me permets de revenir vers lui sur la question de la cogénération issue de filières à combustibles renouvelables.

    En effet, les producteurs d'énergie durable et non intermittente sont des acteurs clés dans la transition énergétique. Parmi ces producteurs, je souhaite revenir sur le cas des cogénérations issues de filières à combustibles renouvelables. Ceux-ci représentent en effet une part importante de la production non intermittente, générant de nombreux emplois locaux directs et indirects ainsi qu'une activité économique non délocalisable qui s'étend au-delà des sites de production.

    Ces unités doivent être soutenues correctement, tant d'un point de vue légal que financier, pour permettre la continuité des activités existantes et le développement de nouvelles.

    Pour les acteurs existants, le régime des modifications significatives s'est éteint le 31 décembre 2019. Il tarde à être remplacé par le régime de prolongation, et il devait permettre à des sites existants, à la technologie éprouvée, de bénéficier d'une nouvelle période de soutien, moyennant certaines conditions précises.

    L'objectif est bien de pérenniser les activités de production d'énergie verte, en particulier l'électricité, dont certaines sont des modèles de circularité.

    Il semble cependant que certains dossiers traités par son administration font l'objet de réclamations de la part des exploitants, certaines ayant déjà été portées devant le Conseil d'État. Ainsi, les exploitants dénoncent un excès de compétence et une interprétation hasardeuse des règles, notamment en termes de valeurs de référence appliquées arbitrairement à certaines unités, et mettant à mal un business plan et des activités existantes et performantes.

    Quelle analyse porte-t-il sur ces dossiers ?

    A-t-il l'intention de soutenir ce type de projets tout à fait vertueux, aux aspects environnementaux et sociétaux majeurs ?

    Les arguments avancés par ces exploitants sont-ils selon lui légitimes et fondés ?

    Les décisions du Conseil d'État n'interviendront probablement que dans 25 à 30 mois. Cela pourrait provoquer une rupture d'activités qui sera fatale pour les exploitants.

    Comment éviter une telle situation dramatique tant pour ces exploitants que pour les employés, et aux conséquences économiques majeures ?

    Concernant les décisions faisant l'objet de recours et dans le respect de la séparation des pouvoirs et des compétences avec son administration, a-t-il l'intention de modifier les décisions contestées en précisant les éléments de dossier soumis à interprétation, et ce avant la fin des procédures au Conseil d'État ?
  • Réponse du 15/10/2021
    • de HENRY Philippe
    Concernant cette question, j’invite l’honorable membre à se référer à la réponse apportée à sa question écrite n°431 sur le même sujet.