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Etat de l'autoroute E42 entre Saint-Vith et Malmedy.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 152 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 23/05/2006
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine

    Comme Monsieur le Ministre le sait, suite à ce nouvel hiver sévère que nous avons connu cette année, des dégâts importants sur le réseau routier et autoroutier wallon doivent être constatés.

    Même si tous les dégâts ne peuvent pas être supprimés en même temps, il faut, malgré tout, tenir compte prioritairement des dégâts qui constituent un risque considérable pour la sécurité routière et, par là, aussi un risque pour la santé des usagers des routes.

    Un bon exemple concerne l'autoroute E42 entre Saint Vith et Malmédy, dans les environs de l'accès autoroutier n° 12 (long passage droit bétonné). Sur ce passage autoroutier, il faut constater que l'asphalte liant la bande de dépannage avec la partie utilisée directement par les véhicules commence à se dissoudre. Ceci crée des trous profonds et, ainsi, la sécurité routière est mise en cause.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me dire si les instructions nécessaires ont été données à la Direction du MET à Verviers afin de supprimer le danger constaté ? D'une manière générale, l'inspection de l'état routier établissant les dégâts existants a-t-elle déjà eu lieu afin de pouvoir prendre toutes les mesures préventives nécessaires ?
  • Réponse du 03/07/2006
    • de DAERDEN Michel

    Comme suite à la question écrite de l'honorable Membre relative à la polémique citée sous objet, j'ai l'honneur de communiquer les informations demandées.

    Les dégradations constatées sur le joint séparant les bandes de circulation (en béton armé continu) de la bande d'arrêt d'urgence (en enrobé hydrocarboné) sont réelles et l'on retrouve encore ce type de défaut sur d'autres sections de l'autoroute A27. Les réparations sont effectuées dans le cadre du bail d'entretien suivant les priorités et les moyens budgétaires de mon département.

    La solution qui consiste à recouvrir l'ensemble du béton armé continu et la bande d'arrêt d'urgence au moyen d'un SMA (enrobé hydrocarboné) a déjà fait ses preuves notamment par rapport à la problématique du joint. Plus coûteuse, cette solution n'est néanmoins indiquée que lorsque la chaussée présente encore d'autres types de dégradations (fissures et arrachements dans le béton armé continu, faïençage,…), ce qui n'est pas le cas ici.