La santé mentale des jeunes
- Session : 2020-2021
- Année : 2021
- N° : 340 (2020-2021) 1
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Question écrite du 12/05/2021
- de BELLOT François
- à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
Les experts sont formels. La nouvelle et actuelle vague est une crise psychiatrique sévère qui ne fait que commencer. Elle touche énormément de personnes parfois déjà affaiblies avant la crise qui a fait renaître des angoisses et des démons chez ces dernières. Mais pas que. Elle touche aussi des personnes qui n'avaient jamais eu de problèmes de santé mentale auparavant. Face au stress, au manque de lien social, au sentiment d'étouffement et de privation de liberté, certaines personnes commencent à sombrer, et les jeunes constituent une grande partie de ces victimes.
Ils sont en souffrance depuis bien plus longtemps qu'on ne le croit, mais certains ne s'expriment, ne cherchent de l'aide que maintenant, un an plus tard. Certains présentent des troubles alimentaires, d'autres du sommeil, quand ce n'est pas la dépression, la solitude, le décrochage scolaire ou encore, et c'est la malheureuse réalité, l'automutilation, l'envie de suicide.
Selon les pédopsychiatres, si de nombreux jeunes arrivent aux urgences, c'est parce que les autres services de première ligne sont aujourd'hui remplis. Il n'y a pas assez de lieux pour accueillir les jeunes en détresse dans notre pays.
Les antennes d'écoute téléphonique sont saturées, les bénévoles n'en sortent plus. Il faut impérativement former, engager, à ces nouveaux métiers d'aide, d'accompagnement, de réconfort au bout du fil…
Quelles réponses concrètes Madame la Ministre apporte-t-elle à ces détresses ? Via quels outils ?
Réponse du 14/10/2021
- de BELLOT François