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L'analyse du Service public de Wallonie (SPW) concernant les compétences régionales sur le radicalisme

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 147 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 21/05/2021
    • de BASTIN Christophe
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    Le 24 mars dernier, Monsieur le Ministre-Président disait ceci en réponse à ma question écrite sur la compétence régionale en matière de lutte contre le radicalisme : « Selon l'analyse du SPW IAS, les entités fédérées ont, pour leur part, un rôle à jouer en matière de prévention, sensibilisation, formation, accompagnement social des personnes radicalisées et leur entourage. ».
     
    Quelle analyse politique fait-il de ce rapport ?
     
    L'analyse du SPW peut-elle être communiquée en réponse à cette question ?
  • Réponse du 29/06/2021
    • de DI RUPO Elio
    Les éléments qui sont parvenus le 24 mars dernier à l'honorable membre constituaient l’essentiel de l’analyse du Service public de Wallonie Intérieur et Action sociale, qui date du 3 février 2020.

    Cette dernière précisait également :

    « Alors que la commission « Attentats » se focalisait sur le terrorisme et le radicalisme, l’attention s’est aussi portée sur le rôle des entités fédérées qui, de manière articulée, avec les services de renseignement et de sécurité peuvent développer une politique de prévention des radicalismes.

    Afin d’opérationnaliser les recommandations de la commission, celles-ci furent introduites dans le PLAN-R. Il fait aujourd’hui l’objet d’une actualisation concertée, ce travail est préparé par l’OCAM. Il s’agit d’un plan interfédéral qui doit être validé en comité de concertation.

    Nos services tiennent à votre disposition une note récapitulative sur les instances et leurs travaux.

    Par ailleurs, la Wallonie a développé des coopérations avec la Fédération Wallonie-Bruxelles (CAPREV et CREA) et Bruxelles Prévention Sécurité.

    Au niveau local, la Wallonie développe des collaborations avec la FWB dans le cadre de l’appel à projets sur les CSIL-R pour l’accompagnement : l’objectif étant d’inciter les coordinateurs CSIL à mobiliser les outils et les experts identifiés par le CAPREV et le CREA ».

    Comme je l’annonçais également dans ma précédente réponse, je dispose de peu d’éléments concluants et satisfaisants concernant la base légale qui permet à la Région wallonne d’agir en matière de lutte contre le radicalisme.

    À ce stade, je suis en attente d’une analyse juridique d’un cabinet d’avocats spécialisé qui me permettra d’affiner l’analyse politique de la question.

    Dans l’intermède, la Région se tient prête à répondre à toutes sollicitations et participera aux travaux là où son expertise est attendue, par exemple dans le cadre de la refonte du Plan-R.