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La profession de coach sportif

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 349 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 21/05/2021
    • de DESQUESNES François
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Plusieurs hautes écoles ont lancé il y a peu un bachelier en coaching sportif, et ce en co-diplomation. Les promoteurs de ce projet dans les hautes écoles partaient notamment du constat que le développement de la pratique sportive se faisait de manière trop peu encadrée ce qui pouvait susciter des difficultés physiques pour certains (néo-)sportifs. La multiplication des coachs sportifs et l'utilisation des réseaux sociaux pour diffuser leurs séances ne sont en effet pas en soi un gage de qualité des formations qui sont dispensées.

    La crise sanitaire a évidemment renforcé le besoin de faire du sport de manière individuelle, au vu des contraintes édictées pour le sport en intérieur ou en groupe. On ne peut évidemment que s'en réjouir, mais certains observateurs et formateurs ont exprimé des craintes, car certains coachs qui accompagnent les nouveaux pratiquants du sport n'ont pas les qualifications requises pour le faire.

    À l'heure où le sport devient un outil essentiel pour la santé physique, mais aussi la santé mentale en cette période de crise, à l'heure où on prescrit même de la pratique sportive sur demande médicale comme le prévoit l'excellent projet de sport sur ordonnance, il ne faudrait pas que ses avantages soient annihilés par des pratiques non contrôlées.

    Quelle démarche Madame la Ministre peut-elle faire pour que les formations en coaching sportif dispensées par les hautes écoles soient mieux reconnues et permettent à ceux qui en sont les détenteurs de pouvoir valoriser leur diplôme ? Comment attirer davantage de coachs amateurs vers ces formations ? Une protection du titre voire un accès à la profession est-elle envisageable ?

    Comment sensibilise-t-elle les sportifs à la nécessité de se faire encadrer par des personnes dûment formées pour qu'elles puissent ne retirer que des bénéfices de la pratique sportive ?

    A-t-elle déjà eu l'occasion d'interpeller sa collègue francophone Ministre des Sports et de l'Enseignement supérieur sur ce sujet ?
  • Réponse du 22/12/2021
    • de MORREALE Christie
    La formation de coach sportif relève de la compétence de la Ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny. La Wallonie ne dispose pas de pouvoir d’action à cet égard.

    En termes d’accès à la profession, la compétence est répartie entre les différentes entités en Belgique. Le site internet du Conseil Supérieur des Indépendants et des PME héberge une banque de données qui contient une liste alphabétique des professions réglementées en Belgique. La profession de coach sportif n’y figure pas. Seule la FWB – Direction de l’agrément des prestataires de soins de santé pourrait décider de protéger l’accès à cette profession.

    En termes de promotion du métier, le réseau wallon des Cités de métiers et des Carrefours des métiers a pour mission d’informer tous les citoyens sur les métiers et les formations / enseignements qui y mènent, en ce compris sur le métier de coach sportif.