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L'abandon du projet de prison à Glons et la construction d'une extension à Lantin

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 415 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 21/05/2021
    • de CREMASCO Veronica
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Ce dossier s'inscrit plus largement dans le débat politique complexe de l'implémentation en Wallonie des décisions du « Master Plan Prisons » fédéral.

    Trouver une solution à l'état déplorable et la surpopulation du plus important édifice pénitencier du pays s'impose. Une piste se dégageait sur l'ancien site de CRC de Glons. Celle-ci semblait particulièrement opportune : elle permettait un déménagement rapide, dans un bâtiment déjà construit, adaptable, situé non loin, tout ça sans exproprier de terres cultivées en agriculture biologique autour de Lantin.

    Compte tenu des impacts d'un tel changement d'option sur l'aménagement du territoire et l'agriculture, Madame la Ministre a-t-elle été concerté préalablement par le Gouvernement fédéral ?
    Le cas échéant, peute-elle nous préciser les tenants et aboutissants de cette décision ?

    A-t-elle été informé des raisons pour lesquelles le projet de Glons serait remis en question ?

    À côté de cela, des permis ont-ils déjà été déposés ?
    Le cas échéant, quel est l'agenda avancé par les autorités fédérales ?

    L'argument avancé étant financier, a-t-elle été informé de chiffres qui seraient aujourd'hui disponibles à cet égard ?

    Peut-elle aussi nous indiquer si les terres agricoles dites de la Ferme à l'Arbre seront protégées de toute expropriation, comme les autorités s'y étaient engagées ?
  • Réponse du 03/06/2021
    • de TELLIER Céline
    A la date du 26 mai, les services de la fonctionnaire technique de Liège n’avaient eu aucun contact ni dossier de demande de permis d’environnement à propos de ces projets.
     
    S’agissant principalement d’un projet de construction de bâtiment, il y aurait lieu de solliciter le Ministre de l’Aménagement du territoire, également compétent pour l’agriculture et qui pourra donc répondre pour ce qui concerne l’expropriation d’agriculteurs.