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La création d'espaces de coworking pour les métiers de contact en Wallonie

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 494 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 25/05/2021
    • de DODRIMONT Philippe
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La plupart des secteurs souffrent des longues périodes d'arrêt total ou partiel de leur activité en raison de la pandémie. Certains déclarent faillite, d'autres se relèvent avec difficultés.

    Frais fixes, loyers, investissements, planning, certains indépendants se tournent aujourd'hui vers le coworking et échappent ainsi à la rigidité économique imposée par la location d'un bureau.

    Si des espaces de coworking en Wallonie existent pour des métiers de type administratif ou marketing, qu'en est-il pour les métiers de contact, comme les coiffeurs, thérapeutes, relations d'aide, professions de l'esthétique, etc. ?

    La Wallonie compte-t-elle des espaces partagés dédiés au secteur médical, paramédical et du bien-être ?

    Monsieur le Ministre encourage-t-il ce type d'initiatives ?

    Des aides régionales peuvent-elles être octroyées dans ce cadre ?

    N'est-ce pas là une belle opportunité pour de jeunes entrepreneurs de se lancer en cette période sensible ?
  • Réponse du 14/06/2021
    • de BORSUS Willy
    Les entrepreneurs ont, même avant l’essor du coworking, mutualisé leurs charges immobilières ou de fonctionnement notamment en se regroupant. Le coworking est toutefois venu faciliter un mode de travail flexible avec un coût d’utilisation de locaux partagés à l’usage (pay per use).
     
    Le modèle dominant parmi les espaces de coworking est celui d’espaces de travail ouverts assortis d’une offre de salles de réunion voire de bureaux privatifs.
     
    Le réseau des espaces de coworking Digital Wallonia est généraliste et accueille des professionnels exerçant des activités les plus diverses, en ce compris des entrepreneurs dans les métiers de contact.
     
    Toutefois, quelle que soit l’activité, la relation client ne peut s’y exercer que dans les espaces privatisables (salles de réunion et bureaux) et non dans les communs et les espaces ouverts. La possibilité de recevoir des clients en espace de coworking dépend également des contraintes techniques et des équipements nécessaires à l’activité du métier de contact.
     
    En l’occurrence, si par exemple des thérapeutes utilisent bel et bien des salles de réunion pour leur rendez-vous client dans les espaces du réseau wallon Digital Wallonia, ce n’est pas naturellement le cas, ou c’est marginal pour des activités nécessitant du matériel ou des conditions d’hygiène particulière.
     
    Il n’est pas prévu de développer en Wallonie une offre publique spécifique de coworking thématisé, mais la mutualisation de services est à encourager dans les projets locaux et certainement à l’échelle rurale où regrouper des activités et des services de proximité est plein de sens, en termes d’efficacité et d’attractivité.
     
    Enfin, je me réfère à ma collègue Christie Morreale pour répondre aux interrogations relatives aux espaces partagés dédiés au secteur médical, paramédical, et du bien-être et les aides régionales y relatives qui sont davantage du ressort de ses compétences.