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L'intérêt archéologique du site de la gare de Walcourt

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 266 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 25/05/2021
    • de BASTIN Christophe
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Infrabel a entamé, il y a quelques jours, des travaux d'aménagement d'un couloir sous voies en gare de Walcourt. Un responsable de la Maison de l'urbanisme de l'Arrondissement de Philippeville s'est étonné que ces travaux ne prennent pas en compte l'intérêt archéologique potentiel du site. En effet, le site correspond à l'emplacement de l'abbaye du Jardinet et de ses anciens jardins.
     
    Infrabel indique ne pas avoir été informé du potentiel archéologique du site et ne pas avoir, à ce stade, trouvé de vestige archéologique.
     
    Pourquoi aucune mention du potentiel archéologique du site n'a été faite auprès de l'opérateur ?
     
    L'AWaP va-t-elle prendre contact avec Infrabel afin d'encadrer ces travaux et veiller à préserver le potentiel archéologique du site ?
     
    Plus largement, un partenariat plus structurel entre Infrabel et l'AWaP sur ce type de chantier ne pourrait-il pas être mis en place afin d'anticiper ce type de situation ?
  • Réponse du 10/06/2021
    • de DE BUE Valérie
    INFRABEL mène actuellement des travaux sur le site de la gare de Walcourt. L’AWaP n’a pas été interrogée dans le cadre de l’instruction du dossier de permis d’urbanisme ; elle n’a donc transmis aucun avis. Par contre, dès qu’elle a été informée de l’exécution de terrassements, elle a effectué des recherches dans les archives disponibles et contacté le maître d’ouvrage.

    Le 21 mai dernier a eu lieu une réunion sur terrain, en présence de représentants d’INFRABEL, de l’entreprise, de la Commune et de l’AWaP, pour organiser un suivi archéologique immédiat des travaux en cours. Celui-ci a débuté le 25 mai et est toujours en cours. Un suivi similaire est prévu pour la prochaine phase de travaux, au mois d’août.

    Enfin, je rappelle qu’un cadre global d’intervention existe déjà en matière d’archéologie préventive, par le biais de la communication théorique à l’AWaP des demandes de permis d’urbanisme transmises pour avis par les services communaux de l’urbanisme ou par le Fonctionnaire délégué. L’amélioration de cette communication, sur laquelle une réflexion est en cours, devrait permettre, sans pour autant passer par le partenariat évoqué, d’éviter de telles situations.