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Les actions de lutte contre l'homophobie et la transphobie

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 355 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 27/05/2021
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Ce 20 mai, un acte de vandalisme a été commis dans un établissement scolaire montois où un drapeau de la communauté LGBTQI+ a été détruit. Un acte abject qui rappelle à quel point la lutte contre l'homophobie et la transphobie doit demeurer une priorité tant elle est l'un des fondements de notre vivre ensemble et de l'émancipation au sein de notre société.

    Cet événement rappelle aussi l'importance de développer des actions transversales afin de favoriser l'inclusion, de soutenir le respect de tous et l'ouverture aux autres. En ce sens, intensifier les actions à l'échelle de la Wallonie est fondamental.

    D'ailleurs, à l'occasion de la Journée internationale contre l'homophobie, Patrick Charlier, directeur d'Unia, déclarait la nécessité « d'un nouveau plan d'action ambitieux pour lutter contre l'homophobie et la transphobie. » Selon lui, « un nouveau plan d'action est souhaitable et indispensable. Pas seulement pour lutter contre les violences homophobes, mais aussi pour que l'homosexualité ne soit plus un tabou à l'école, sur le lieu de travail et dans tous les domaines de la société. »

    La Wallonie a été partie prenante du Plan d'action interfédéral contre la discrimination et la violence à l'égard des personnes LGBTQI+.

    Quelles actions le Gouvernement envisage-t-il de porter dans le cadre du futur plan interfédéral ?

    Madame la Ministre pourrait-elle préciser le détail des actions qui seront développées grâce au renforcement du soutien financier apporté récemment par le Gouvernement aux associations dont Arc-en-Ciel ?
  • Réponse du 06/10/2021
    • de MORREALE Christie
    L’acte homophobe survenu dans un établissement scolaire à Mons est profondément abject et doit nous pousser à poursuivre la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Il est insupportable qu’à notre époque les personnes LGBTQIA+ aient encore à subir de tels actes.
     
    Récemment, la Wallonie s’est déclaré « Zone de liberté pour les personnes LGBTQI+ ». Il s’agit d’une déclaration, prise dans la lignée de la résolution du Parlement européen du 11 mars 2021 sur la déclaration du l’Union européenne en tant que zone de liberté pour les personnes LGBTQI, qui démontre que l’ensemble du Gouvernement est totalement déterminé à lutter contre les LGBTQI-phobies.
     
    Cette déclaration s’inscrit dans le prolongement des politiques en faveur des personnes LGBTQI menées depuis le début de la législature (soutien à la création d’un site internet pour les personnes transgenres pour un montant total de 16 000 euros, renforcement financier du dispositif des Maisons Arc-en-Ciel dès 2021 et ce, pour un montant total de 200 000 euros). Ces moyens permettront notamment aux MACs d’assurer plus efficacement leurs missions.
     
    À la suite de cette déclaration, nous avons rencontré une délégation du secteur associatif LGBTQI+ afin d’entendre leurs recommandations concernant l’élaboration du prochain plan interfédéral LGBTQI+ qui sera piloté par la Secrétaire d’État Sarah Schlitz. Notre objectif est de porter des mesures cohérentes et qui répondent aux besoins du terrain. Sur ma proposition, les Ministres Borsus et Collignon rencontreront aussi cette délégation. En effet, un certain nombre de ces recommandations touchent à leurs compétences. Le travail d’élaboration est donc en cours.
     
    D’après nos informations, le plan devrait être adopté début 2022 au plus tôt.