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La trajectoire des avions à Brussels South Charleroi Airport (BSCA)

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 174 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 28/05/2021
    • de CLERSY Christophe
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Chaque année, une série de trajectoires en sens inversé a lieu à l'aéroport de Charleroi.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me fournir des chiffres concernant l'évolution de ces atterrissages sur les cinq dernières années ?

    Par ailleurs, certains riverains de l'aéroport mettent régulièrement en avant que ces atterrissages en sens inversé sont plus fréquents lors des jours de beau temps, particulièrement au printemps et en été. Y a-t-il une corrélation entre les atterrissages en sens inversé et cette période de l'année ?

    Les services de la SOWAER ont par ailleurs fait apparaître des atterrissages en sens inversé qui empruntaient des débuts de trajectoires qui n'entraient pas dans la zone de PEB de l'aéroport.

    Ces évènements sont-ils fréquents ? Quelle est l'évolution du nombre de ce type d'atterrissages sur les cinq dernières années ? Quelles actions ont été entreprises afin de mettre fin à l'utilisation de ces trajectoires ? Pourquoi les zones du PEB actuel n'intègrent-elles pas ces atterrissages ?
  • Réponse du 18/06/2021 | Annexe [PDF]
    • de CRUCKE Jean-Luc
    Les statistiques relatives à l’évolution du pourcentage de vols en sens inversés sur l’aéroport de Charleroi – Bruxelles Sud se trouvent en annexe.

    Concernant le sens inverse, effectivement nous observons que cette procédure est généralement plus récurrente, sur base historique, en cette période de l’année. Nous actons ainsi une corrélation entre l’utilisation de sens de piste et des conditions climatiques plus clémentes.

    Pour rappel, l’usage du sens inversé est conditionné par la direction et l’intensité du vent, et ce, pour raison de sécurité afin de minimaliser la vitesse des aéronefs par rapport au sol lors des décollages et atterrissages.

    Il est utile de préciser que l’application des procédures est de la responsabilité des pilotes et de Skeyes. Il n’est ainsi pas de la compétence de la Région de pouvoir aller à l’encontre de ces règles relatives à la sécurité du trafic aérien.

    Afin de s’assurer au mieux du respect de ces procédures, veuillez noter que la SOWAER interroge mensuellement Skeyes afin de connaître les motifs de vols opérés sur les aéroports qui ne suivent pas les procédures publiées.
    Ces trajectoires sont généralement justifiées pour des raisons de sécurité et de conditions météorologiques.

    Les trajectoires réelles des aéronefs sont bien prises en compte dans le cadre de l’établissement des zones de bruit et de leurs révisions.
    Les simulations du Plan d’Exposition au Bruit adopté en 2004 ont tenu compte dans leurs hypothèses de 20 % de vols en sens inverse.

    Les nouvelles technologies de navigation permettent, par ailleurs, progressivement de recentrer les atterrissages peu fréquents en sens inverse dans les zones de bruit.

    Toutefois, ce recentrage n’est actuellement pas systématique, car les appareils doivent être équipés des technologies ad hoc et les pilotes doivent disposer des qualifications requises.

    J’informe enfin l’honorable membre que ce sujet sera abordé dans le cadre du Collaborative Environmental Management (CEM) qui est en cours de mise en place par BSCA.