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La chasse au renard

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 511 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 03/06/2021
    • de MAUEL Christine
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Nous apprenons par voie de presse qu'un renard a été retrouvé pendu à l'aide d'une laisse pour chien à Trois-Ponts. Si cette découverte est plutôt associée à un fait divers qu'à un fait de chasse, la cruauté de cet acte pose naturellement question.

    Il apparaît, selon une déclaration du Département Nature & Forêts il y a quelques années, que la pratique du tableau de chasse, visant à ranger le gibier abattu, était tolérée à condition que ce tableau ne doive pas être laissé sur place.

    Bien que la législation wallonne autorise la chasse au renard toute l'année à condition qu'elle soit réalisée de jour, Monsieur le Ministre peut-il préciser si la pratique du « tableau de chasse » est encore tolérée aujourd'hui ? Quels sont les procédés autorisés dans le cas de la chasse au renard ?
  • Réponse du 25/06/2021
    • de BORSUS Willy
    Le « tableau de chasse », pratique actuellement non réglementée, consiste à rendre les honneurs au gibier, quel qu’il soit, y compris le renard, prélevé au cours d’une journée de chasse. Avant d’être évacués du territoire, les animaux sont disposés au sol, sur un lit de branchages résineux lorsque c’est possible, selon une disposition et un ordre bien précis (par espèce, par sexe, par taille …). Le « tableau » est aussi l’occasion pour l’organisateur de dresser un bilan de la journée : inventaire des animaux prélevés, félicitations aux tireurs, remerciements aux rabatteurs et aux autres personnes ayant participé au bon déroulement de la chasse.

    Les chasseurs tiennent beaucoup à cette pratique qui est aussi une tradition bien établie.

    Un renard retrouvé pendu à l’aide d’une laisse pour chien est une situation qui va totalement à l’encontre de l’objectif du « tableau de chasse » et c’est lamentable !

    Ce fait divers, à ma connaissance, vraiment isolé ne justifie pas pour autant de modifier la législation.