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La réduction du stress grâce à la nature

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 363 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 04/06/2021
    • de SOBRY Rachel
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    En 2018 déjà, plus d'un quart de la population âgée de plus de 15 ans se disait « stressée », ce qui soulignait une augmentation de près de 10 % en 10 ans, selon des chiffres de Sciensano. Hélas, la crise sanitaire a accentué cette tendance. Pour faire face à ces angoisses, 1,25 million de doses d'anxiolytiques et de somnifères ont été consommées par 4,3 % de la population belge, entraînant certains effets pervers tels que l'accoutumance, la difficulté du sevrage, un état vaseux, des chutes et un coût financier important.

    Une étude écossaise a mis en évidence une alternative concrète qui consisterait en une plus grande exposition à la nature. Celle-ci participerait à une baisse du rythme cardio-vasculaire et de l'hypertension tout en améliorant le bien-être général.

    Chez nous, certains professionnels des soins de santé, principalement chez les jeunes, n'hésitent pas à recommander la nature comme complément ou alternative aux traitements médicamenteux. La plupart des médecins préfèrent cependant ne pas y recourir. Faute de normes claires et établies, la prescription de la nature n'est pas possible.

    À l'heure où près de 280 millions d'euros seront investis dans la relance wallonne pour préserver la biodiversité et l'environnement, des actions wallonnes sont envisagées afin d'y intégrer la santé publique, comme le développement de l'exposition à la nature en tant que traitement alternatif à certains maux d'ordre psychologiques ?

    Le lancement d'une étude interfédérale sur le sujet pourrait-il éventuellement mener à la possibilité de mesures alternatives pour la promotion et la prévention de la Santé en Wallonie ?

    Des discussions avec l'homologue fédéral de Madame la Ministre au sujet de ce type de traitement alternatif, alors que la Covid a grandement impacté le moral de la population, sont-elles à l'ordre du jour ?