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Les investissements dans les infrastructures en eau

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 464 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 18/06/2021
    • de MATAGNE Julien
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Nous le savons, des investissements importants devront encore être consentis dans les infrastructures en eau en Wallonie.

    Dans ce cadre, des questions se posent autour de la disponibilité notamment de main-d'œuvre qualifiée. Avec l'augmentation des volumes de travaux, les difficultés vont potentiellement s'accentuer.

    En France, par exemple, le Contrat stratégique de filière de l'eau prévoit par exemple « de stimuler l'excellence française dans les solutions de détection et de traitement des nouveaux polluants » ; « d'améliorer la visibilité et la coordination de l'ensemble des acteurs privés », et cetera.

    Quels sont les enjeux selon Madame la Ministre en termes de retombées économiques de ces investissements dans les infrastructures en eau – que ce soit au niveau de la formation, de la création d'emploi, ou du renforcement de notre tissu d'entreprises ?

    Peut-elle nous indiquer les montants annuels consacrés aux investissements dans les infrastructures en eau en Wallonie ?

    A-t-elle pris connaissance du Contrat stratégique de filière de l'eau en France et si oui, quelle en est son analyse ?

    La Wallonie s'inspire-t-elle de l'organisation dans les investissements qu'adoptent nos pays voisins, comme par exemple donc la France ?
  • Réponse du 20/09/2021
    • de TELLIER Céline
    Le Plan de relance de la Wallonie prévoit notamment d’améliorer la performance des infrastructures publiques d’alimentation en eau potable et de créer des réseaux d’alimentation décentralisés en eau. Par ailleurs, afin d’atteindre nos objectifs d’atteinte du bon état des masses d’eau de surface et souterraines, de nombreux investissements restent à réaliser en matière d’assainissement des eaux.
     
    Le renforcement des collaborations sectorielles dans le secteur de l’eau est identifié comme une réforme amplifiant la relance.
     
    Les opérateurs de l’eau investissent actuellement de l’ordre de 250 millions euros/an. Ce montant devrait augmenter au cours des prochaines années.
     
    La mise en réseau des collaborations sectorielles a pour objectif premier de réaliser tout le plan d’investissement du secteur dans les meilleurs délais, en ce compris les travaux du schéma régional des ressources en eau et les travaux d’assainissement qui contribueront aux objectifs que la Région doit se fixer dans le cadre des 3e plans de gestion par districts hydrographiques (2022-2027).
     
    La création d’un écosystème autour du consortium public de l’eau passe par la formation aux métiers de demain liés notamment à la digitalisation et à l’intégration de nouveaux processus industriels.
     
    La mise en réseau a pour objectif de :
    - favoriser la mise en commun des bureaux d’étude ;
    - renforcer l’attractivité du secteur tant public que privé ;
    - créer des actions de formation communes.
     
    Ces travaux rejoignent la philosophie des contrats de filière en France.
     
    Je soutiens les collaborations sectorielles dans le secteur de l’eau, comme prévu dans la DPR. Ce 14 juillet, le Gouvernement a pris acte des avancées en la matière, en demandant aux acteurs publics du secteur de poursuivre et d’intensifier leurs synergies, via la préparation d’un « plan industriel » pour le secteur.