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Suite de l'enquête sur la santé mentale des riverains de Ghislenghien.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 91 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 02/06/2006
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à VIENNE Christiane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Le 30 juillet 2004, une terrible explosion de gaz ravageait un partie le zoning de Ghislenghien. Cette explosion a fait 24 morts.

    Une étude avait été menée sur les conséquences de cette catastrophe sur la santé mentale des habitants des villages environnants et du personnel des entreprises concernées par cette explosion.

    Sur la base des résultats qui avaient été obtenus, une comparaison a été effectuée avec la prévalence de ces problèmes psychologiques dans la Province de Hainaut, en Région wallonne, ainsi qu'en Belgique.

    Suite à cette première étude, il apparaissait que la population de Ghislenghien présentait des taux de prévalence de troubles significativement plus élevés que le reste de la population. De même, la prévalence des troubles de comorbidité était beaucoup plus élevée qu'ailleurs.

    C'est ainsi qu'un second questionnaire avait été adressé à cette population en vue notamment d'évaluer l'évolution récente de la fréquence de ces troubles mentaux.

    Madame la Ministre peut-elle me dire quand les résultats de cette seconde enquête seront connus ? Cette enquête associait-elle les mêmes partenaires que ceux qui avaient été retenus lors de la première enquête ? Sous quelle forme s'est réalisée cette enquête ?

    Enfin, quels sont les troubles qui ont été plus particulièrement ciblés dans le cadre du suivi des troubles mentaux ?
  • Réponse du 27/06/2006
    • de VIENNE Christiane

    L'enquête à laquelle l'honorable Membre fait référence relève du domaine de la Santé publique et n'est, dès lors, pas de mes compétences.

    En effet, celle-ci a été réalisée en collaboration avec le Service public fédéral santé publique, le Service sécurité de la chaîne alimentaire et environnement, la Faculté de psychologie clinique de l'Université catholique de Louvain, le Centre pour l'étude du stress et du trauma de l'Ecole royale militaire ainsi que la Section épidémiologie de l'Institut scientifique de santé publique.

    Actuellement, le deuxième volet de l'enquête par questionnaire est toujours en cours de sorte qu'aucun résultat ne peut être communiqué, ni à l'honorable Membre, ni à moi.

    Je me dois donc de le renvoyer, pour une information complète et en temps utile, vers mon Collègue fédéral, Rudy Demotte.
    L'addition de ces différentes mesures devrait dès lors permettre de faire diminuer le taux de prévalence du portage MRSA en Wallonie.