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Les nouvelles places en crèche d'ici 2026

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 298 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 22/06/2021
    • de de COSTER-BAUCHAU Sybille
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Madame la Ministre a dévoilé le 14 juin dernier les grandes lignes d'un nouveau plan visant à créer de nouvelles places d'accueil et la rénovation de structures existantes. Si la crise de la Covid-19 a démontré toute l'importance de l'accès aux structures d'accueil de la petite enfance notamment, lorsque d'autres solutions de garde ne peuvent plus être envisagées, il n'en demeure pas moins que le besoin en places d'accueil reste patent. Son plan tombe donc à pic, car ces services d'éducation et d'accueil des jeunes enfants, ô combien indispensables, assurent deux fonctions majeures : faciliter la participation des parents au marché du travail et stimuler le développement des enfants.

    Il est à souligner que, en ajoutant des critères de démarches inclusives et de mixité sociale, son projet apportera enfin une attention au public vulnérable, notamment les familles monoparentales. Ce projet permettra de tendre vers un maillage minimal d'offres d'accueil de la petite enfance de 33 % pour les milieux subventionnés en tenant compte de tous les secteurs dans l'ensemble des bassins de vie de la Wallonie et Bruxelles.

    Comment le plan de Madame la Ministre participera-t-il à la résorption des disparités régionales dans les taux de couverture ?

    Un autre objectif qu’elle poursuit est de soutenir la création d'emplois et de renforcer l'accessibilité de l'emploi.

    Comment et dans quelles échéances les près de 1 000 emplois directs dans le secteur de la petite enfance qu’elle souhaite créer seront déployés sur le territoire wallon ?

    Il y aurait donc aussi de l'emploi indirect qu'il est permis d'espérer grâce à cette offre complémentaire d'accueil de la petite enfance. Aurait-elle déjà une estimation ou un objectif qu’elle aimerait atteindre ?

    Plus spécifiquement, des mesures d'accompagnement telles qu’elle l'avait annoncé vis-à-vis des communes ont-elles déjà été finalisées, notamment par la Fédération des CPAS et l'UVCW ? Si oui, quelles sont-elles ?
  • Réponse du 06/07/2021
    • de DE BUE Valérie
    Ces projets ont été développés par mon Cabinet en collaboration avec mes Collègues pour une politique coordonnée entre nous au sein du Gouvernement wallon et entre Région et Fédération Wallonie-Bruxelles.
     
    Pour rappel, les 3 143 places prévues dans le cadre des Plans de relance sont réparties de la manière suivante :
    1. Le volet financé par l’Europe qui comprend la création d’environ 1 757 places supplémentaires, la réalisation d’audits et le développement d’un logiciel ou d’une application permettant d’avoir un suivi des infrastructures existantes et de leur état.
    2. Le volet financé par la Région qui comprend la création d’environ 1 386 places supplémentaires ainsi que l’accompagnement des porteurs de projets.
    Toutefois, ce nombre de places est un nombre minimum. En effet, en fonction des projets qui seront rentrés dans le cadre de l’appel à projets, les infrastructures subsidiées pourraient permettre une ouverture de places plus conséquente.
     
    Pour être plus précise quant à la mise en œuvre du plan de relance wallon, elle se fera via un appel à projets ouvert aux pouvoirs publics et aux ASBL en vue de construire et rénover des milieux d’accueil permettant d’accueillir les nouvelles places.
     
    La sélection des projets introduits tiendra compte non seulement du niveau de la performance énergétique du projet proposé, de l’implantation, de l'accessibilité voire des services et collaborations mis en place afin de permettre l’accès des personnes les plus vulnérables à ces services, mais aussi du taux de couverture de la commune et de l’arrondissement dans lequel le milieu d’accueil se situe. En tenant compte du taux de couverture de la commune ou de l’arrondissement lors de la sélection des projets, les disparités régionales tendront à se minimiser.
     
    Les mesures d’accompagnement ne sont pas encore finalisées, mais le seront pour le lancement de l’appel à projets. Dans ce cadre, il est notamment envisagé un séminaire de lancement et un accompagnement des porteurs de projet par des spécialistes en écoconstruction, complémentairement à celui prodigué par le SPW IAS et l’ONE. 
     
    L’ouverture des nouvelles places d’accueil devra être effective pour le 31 août 2026 au plus tard, les emplois seront donc créés au maximum pour cette échéance.
     
    Ces ouvertures impliquent la création d’emploi indirect, notamment, grâce aux nombreux marchés de travaux qui découleront de l’octroi des subsides à l’infrastructure. Il n’est toutefois pas possible actuellement de déterminer de manière précise le nombre d’emplois qui seront créés et à quel rythme ? Cela dépendra essentiellement de la vitesse d’exécution des travaux de construction ou de rénovation.   On estime que sont créés 17 emplois par millions investis en rénovation et 13 en construction hors filière écomatériaux. S’y ajouteront les emplois directs dans le secteur de la petite enfance de par la création des places projetées. Par ailleurs, il y aura également des emplois indirects permis (en majorité aux femmes) grâce à cette offre complémentaire d'accueil de la petite enfance.