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La sécurisation de la N924 entre Cognelée et Wasseiges

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 304 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 25/06/2021
    • de HAZEE Stéphane
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La N924 relie Cognelée en Province de Namur à Wasseiges en Province de Liège sur 16 km en passant par les villages de Waret-la-Chaussée, Hanret et Hemptinne. Cet axe est réputé particulièrement dangereux et accidentogène, en témoignent les deux accidents mortels survenus sur cette chaussée rien que pour l'année 2020. Le 20 juin dernier, un accident mortel est à nouveau intervenu au carrefour dit de la Spinette au croisement entre la N924 et la rue de la Basse à Cortil-Wodon.

    Un collectif de riverains s'est constitué en vue d'alerter les autorités locales et régionales sur le caractère accidentogène de la chaussée, la vitesse excessive des véhicules sur certaines portions et le manque d'aménagements de sécurisation.

    L'ensemble du tronçon requiert une attention spécifique des autorités.

    À Tillier, la N924 perd son caractère prioritaire au croisement avec la N942 et la visibilité n'y est pas optimale.

    Plus loin en direction de Wasseiges, à Hanret, la N924 perd sa priorité lorsqu'elle croise la route d'Andenne (N643), les automobilistes roulent généralement vite sur les deux axes à cet endroit et les accidents sont fréquents. Les enfants ne peuvent également pas aller à l'école à pied ou à vélo à cause de la dangerosité de ces deux axes.

    Le carrefour entre la N924 et la N984 à Hemptinne doit aussi être mentionné. À cet égard, des travaux d'aménagement sont en cours, a récemment indiqué le collègue de Madame la Ministre, Philippe Henry, en réponse à une question parlementaire. Celui-ci a ajouté que son administration attendait le retour de l'arrêté ministériel signé par Madame la Ministre pour installer la signalisation verticale prévue à cet endroit.

    De manière générale, la vitesse apparaît excessive sur de nombreuses portions de la N924, en particulier dans la traversée des villages. Le collectif citoyen estime que la mise en place de chicanes, effets de portes, marquages au sol devrait être envisagée ainsi que l'installation de radars préventifs et répressifs. De même, les riverains de Waret-la-Chaussée ne comprennent pas pourquoi leur portion de route, en agglomération, est réduite à 70 km/h et non à 50 km/h, comme à Hanret ou Hemptinne .

    La situation de la N924 est-elle connue des services SPW de Madame la Ministre ?

    Des mesures sont-elles envisagées en vue de réduire la vitesse sur cette chaussée ? En particulier, l'installation de radars est-elle prévue ?

    Sous quelle échéance l'arrêté ministériel permettant de finaliser les aménagements prévus au carrefour entre la N924 et la N984 à Hemptinne pourra-t-il être signé ?

    Une limitation de la vitesse à 50 km/h au lieu de 70 km/h actuellement pour la traversée de Waret-la-Chaussée est-elle à l'étude ?

    La sécurisation de la N924 a-t-elle été abordée lors d'une Commission provinciale de la sécurité routière ? D'autres contacts avec les autorités locales concernées sont-ils envisagés ?
  • Réponse du 15/07/2021
    • de DE BUE Valérie
    La direction des routes de Namur tient à signaler qu'elle n'a été interpellée ni par la commune d'Éghezée ni par la commune de Fernelmont ni par les riverains de la N924.
     
    À Cognelée, à la demande des services de police, un radar permanent a été récemment placé le long de la N924 par la Région afin d'assurer le respect de la limite de vitesse.
     
    Pour la traversée de Waret-la-Chaussée, j’ai demandé qu’une analyse de vitesse soit effectuée par la direction des déplacements doux et de la sécurité des aménagements de voirie.
     
    Au croisement de la N924 avec la N942 à Tillier, la présence d'îlots directionnels et la signalisation STOP semblent satisfaisante. Un seul accident corporel a été constaté à ce carrefour durant les 5 dernières années.
     
    La configuration simple et l'excellente visibilité à hauteur du carrefour dit de la Spinette au croisement entre la N924 BK 8,050, la rue de la Basse et la Route de Cortil Wodon n'expliquent pas la survenue du récent accident mortel, mais également des autres accidents.
     
    La CPSR du 19 juin 2019 a examiné le sujet des vitesses pratiquées et le déplacement de deux arrêts de bus sur la N643 à proximité du carrefour entre la N643 et la N924 à Hanret. Signalons qu'un radar permanent sur la N643 a récemment été installé à proximité de ce carrefour.
     
    À la suite de l'accident mortel du 1er septembre 2020, la commune de Fernelmont a interpellé le SPW en date du 4 septembre 2020 au sujet de la sécurité du carrefour entre la N924 et la N984 à Hemptinne.
    Une réunion s'est tenue avec la commune de Fernelmont en date du 25 septembre 2020.
    Il a été convenu d'entreprendre les travaux suivants :
    - modifier le "Céder le passage" (signal B1) par un "STOP" (signal B5) ;
    - marquer la mention STOP sur la chaussée ;
    - marquer des îlots pour mieux structurer le carrefour ;
    - placer des bandes sonores transversales en approche du carrefour ;
    - ajouter un signal B7 sur la N984 pour annoncer la perte de priorité.
    L'ensemble de ces travaux sont réalisés.
     
    Pour information, compte tenu de la délégation de pouvoir aux agents du SPW MI, “l'arrêté ministériel” dont il est fait état est en fait une décision du SPW MI, qui a été signée par le SPW MI lui-même après avis du Conseil communal de Fernelmont conformément aux dispositions en la matière.
     
    De manière plus générale, en date du 7 avril 2021, la direction des routes de Namur a reçu une demande d'un comité de riverain concernant l'installation de panneaux représentant des lutins. Cette demande est toujours en cours d'analyse, car elle pose un réel problème de visibilité si ces dispositifs sont placés à des endroits inadéquats.
     
    En matière de contrôles des vitesses pratiquées, rappelons qu'ils relèvent exclusivement des services de police.
     
    Toutefois, un soutien régional important est apporté aux services de police. En effet, la Région offre diverses possibilités de services et d’équipements aux zones de police pour contrôler la vitesse des véhicules.
     
    D’une part, la Région a mis en place gracieusement un service de location de lidars à destination des zones de police, leur permettant de contrôler les vitesses durant plusieurs semaines par an. D’autre part, la Région propose également des possibilités de placement de radars permanents.
     
    L'ensemble des actions décrites montrent l'attention permanente des services du SPW à la sécurité du réseau routier régional. En effet, notre ambition est de diminuer le nombre de décès annuels à 100 en 2030 et atteindre une vision zéro en 2050.